Ah ! Le manifeste humain

Date de mise à jour : 11 mai 2021

Rondo, par Charles Delhaes

 Les Lettres d’Ivoire sont dédiées à Iouri Galanskov, poète russe, mort le 4 novembre 1972, à l’âge de trente-trois ans, à l’hôpital du camp N° 17, Modrovie, en Union Soviétique, l’ancien pays des Soviets. Jil Silberstein qui publia en 1982 aux éditions de l’Âge d’Homme, les écrits du poète sous le titre le Manifeste humain, le décrit ainsi: Youri Galanskov représente ce que l’on peut trouver à la fois de plus entier, de plus lucide, de plus courageux et de plus généreux. Aussi, quoiqu’il advienne, avons-nous la certitude de faire acte de justice en publiant ce livre à sa mémoire.

Jil Silberstein en publiant  aussi les témoignages sur la vie de Galanskov dans le même livre, nous rappelle comment, en 1972, en France même, Galanskov avait été lynché médiatiquement par une horde sauvage, rouge, de même nature que les hordes brunes, noires,  qui piétinent la liberté de l’Homme et tuent les Êtres humains, au nom d’idées folles et idéologies totalitaires, c’est à dire inhumaines.

Ecrire, c’est faire oeuvre de témoignage et rien d’autre. Témoigner pour les générations à venir.

15558-l_age-d_or_-wilson-anacreon-142ca

Etre humain, c’est faire acte de Justice

La création du site en janvier 2015 des Lettres d’ivoire n’a jamais été destinée à provoquer du « bruit », un vacarme qui viendrait s’ajouter aux déferlement médiatiques de toutes sortes. Les buts poursuivis qui pourront évoluer comme toute création, sont d’accompagner un univers romanesque  en même temps que d’apporter un éclairage un peu différent  sur le monde actuel qui ne se porte pas très bien, lorsque  la violence primitive  et mimétique l’emporte sur l’intelligence pacifique des hommes, devenue totalement secondaire. Crier dans le brouhaha ou dans le désert n’apporte rien si ce n’est ce bruit inutile supplémentaire qui transforme la vie en quelque chose d’assez insupportable.

Pour notre part, nous pensons tout simplement que tout être humain est une personne et qu’elle a droit au respect indivisible de sa conscience et de sa dignité, en tout lieu et à tout moment.

IMAG0712

L’auteur virtuel, après six ans de bons et loyaux services, a été remplacé par Franche pistole et le Moine rieur, qui oeuvrent auprès de Cervières, le maître des lieux numériques. Ils vont poursuivre modestement ce travail entrepris depuis janvier 2015 pour accompagner la publication de l’oeuvre d’une vie, et continuer de réfléchir un peu, de temps en temps, à l’état du monde, en toute lucidité, sincérité et vérité, sans excès, calmement, suivant que le principe de la modération, est probablement une vertu, en tout cas la seule voie à suivre. L’avantage de travailler en circonstances numériques, est de pouvoir apporter corrections, améliorations et interventions nouvelles au fil du temps.

Si vous voulez suivre ce travail tranquille et serein, vos commentaires et réflexions sont bienvenues. N’hésitez pas à le solliciter pour aborder des sujets que vous aimeriez voir traiter, loin des agitations du monde. Cervières n’est pas voyant, il ne fait aucun pronostic. Et il ne joue pas aux jeux de hasard, même s’ils croit que l’obstination du hasard joue un rôle essentiel dans l’histoire des hommes et des sociétés. Alors, tournez la roue de vos questions si vous le souhaitez. Il n’y a pas d’obligation. Frappez, il vous sera répondu.

DSC03265

Pour conclure, Cervières a consacré six ans de sa vie à écrire une sorte de Roman mémoriel  intitulé Voyage aux sources du monde (ASM), autrement appelé le cycle des Lettres d’ivoire, un triptyque qui comporte trois romans entrelacés: Le Maître de la Moisson, Terre sans hommes et Mille ans de solitude, ainsi qu’une quatrième partie intitulée AY, le supplément au voyage.

Après avoir survécu pendant six ans à la poursuite des Lettres d’ivoire, Cervières va consacrer les prochaines années à rédiger des mémoires romanesques qui comportent une sorte de roman fantastique intitulé la Tempête, ayant vocation à être publiée en feuilleton, tout en continuant d’approfondir une somme théorique destinée à déterminer les modalités de publication en circonstances numériques, le projet OCCGIC.

b441a-gotlib-newton1

Le premier principe de base de ces publications en univers numérique est simple : la gratuité. Pour recevoir, y compris des lecteurs, il faut tout donner, le don est ce qui peut sauver l’humanité des désastres qui s’annoncent.

Mais savez-vous, ce qui est le plus difficile ? Ne pas devenir féroce, forcément féroce, atrocement féroce. Que Dieu nous garde du pouvoir des mots. Il faudra en toutes circonstances tenter de garder la plume bienveillante, ne jamais blesser, ce qui n’est pas le tempérament de l’auteur virtuel, Cervières en convient bien volontiers.

Et maintenant alors que le temps du papier s’achève, en route vers de nouvelles destinations sur les routes virtuelles.

de dion boutonQuand soufflait sur la publicité l’esprit de liberté !

5 réflexions sur “Ah ! Le manifeste humain

  1. Béréenne attitude 20 novembre 2016 / 4 04 06 110611

    Vous écrivez: tout être humain est une personne et qu’elle a droit au respect indivisible de sa conscience et de sa dignité, en tout lieu et à tout moment.

    Tout est dit! 🙂

    J’aime

    • L'auteur virtuel 20 novembre 2016 / 13 01 38 113811

      Mais beaucoup de monde l’oublie, on peut même dire qu’un jour ou l’autre nous sommes tous en situation de l’oublier sinon nous ne serions pas humains, mais des saints !

      Aimé par 1 personne

      • Béréenne attitude 20 novembre 2016 / 13 01 49 114911

        Votre plume, et le fait que vous abordiez de multiples sujets, sous des facettes inattendues, avec humour, tendresse et profondeur … vos sujets, parfois « graves » que vous abordez avec légèreté – ce n’est pas le bon terme – avec ??? (je n’ai pas votre plume) par petites touches en les effleurant tout en étant profond ne peut que démontrer votre sens « de l’autre » , de chaque autre …

        Petite parenthèse, selon, la Bible, tous les chrétiens sont des saints (de leur vivant et sur la terre) car l’œuvre de Jésus-Christ les a définitivement rendus saints …

        J’aime

      • L'auteur virtuel 20 novembre 2016 / 13 01 59 115911

        Bonne Nouvelle 🙂 Mais restons modestes, le chemin est long et sinueux, e la pente rude et ardue !

        J’aime

      • Béréenne attitude 20 novembre 2016 / 17 05 14 111411

        C’est plus que modeste, puisque personne ne peut être un saint de lui-même, par ses actes ou paroles mais que le plus « mauvais » d’entre nous, devient un saint, le jour où il croit que Dieu fait de lui un saint! 🙂

        J’aime

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.