U, le PrieUré

DSC_0536

Dans la grange où travaille le moine rieur

Selon Descartes: Quand je vois un problème très compliqué, je divise ses difficultés en petites parties, et une fois que je les ai toutes résolues, j’ai résolu le tout.

Et selon Pascal: je ne peux pas comprendre le tout, si je ne connais pas les parties et je ne peux pas comprendre les parties si je ne connais pas le tout.

Conclusion: Les circonstances cartésiennes en univers de doute pascalien, conduisent à rester à cheval sur les principes.

DSC00038

Pour reprendre une pensée de circonstance de Blaise Pascal intitulée Soumission :

Il faut savoir douter où il faut, assurer où il faut, en se soumettant où il faut. Qui ne fait ainsi n’entend pas la force de la raison. Il y [en] a qui faillent contre ces trois principes, ou en assurant tout comme démonstratif, manque de se connaître en démonstration, ou en doutant de tout, manque de savoir où il faut se soumettre, ou en se soumettant en tout, manque de savoir où il faut juger.

DSC00059

Un cavalier dans la brume littéraire

Pari incertain! Mais pour citer  une nouvelle fois Pascal:  Nier, croire et douter sont à l’homme ce que le courir est au cheval. Le traité d’analyse fabriqué dans le Prieuré des Lettres d’Ivoire, où rode un moine rieur tout heureux, sera donc principalement une course de cheval. Plus exactement celle d’un cavalier, le cavalier du jeu d’échecs, perdu dans la brume littéraire où, au très loin perce la silhouette des monastères anciens et actuels qui élevèrent et lèvent le Savoir vers le Ciel en une prière unique pour le Salut de tous les hommes.

Et donc Il nous faut envisager de s’en remettre à notre Grand Maître, auteur du traité d’analyse littéraire le Noble Jeu, François-André-Danican Philidor, qui écrivit l’Analyse des échecs publié en 1749, à l’âge de 22 ans. Ce livre dont le retentissement va bien au-delà du simple jeu d’échecs, s’intitule exactement : Analyse des échecs contenant une nouvelle méthode pour apprendre en peu de temps à se perfectionner dans le Noble Jeu.

Apprendre en peu de temps, voici l’ambition ultime toute monacale, à la poursuite des Lettres d’ivoire.

25227_1102295934580_4298105_n

Vue sur Coutances de l‘enclos paroissial de Nicorps, dans une brume toute littéraire

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.