Or, nous voici revenus au temps où Noé…

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La créativité humaine n’a pas de limite. Elle est sans frontière, n’a pas besoin forcément d’argent ou si peu que rien le plus souvent. Il faut avoir confiance dans l’homme au lieu de, sans cesse, paniquer pour rien.  La mer monte, le monde s’alarme. Les volcans explosent, les médias s’inquiètent et lorsque la terre craque, c’est l’affolement général. Bien d’autres avions piqueront du nez et des paquebots continueront de se briser sur les côtes. c’est ainsi, la perfection n’est pas de notre monde, cela se saurait. Or, nous voici revenus au temps où Noé dressait les plans de l’arche dont les débris se trouveraient sur le mont Ararat. Ce n’est pas pour autant que nous sommes dans l’impossibilité actuelle d’empêcher la venue des cyclones et des typhons, l’éruption des volcans ou l’irruption imprompte de tremblements de terre que nous devons piteusement renoncer aux bienfaits de la recherche scientifique en prétextant un prétendu principe de précaution  qui dissimule mal le phénomène traditionnel de la peur millénaire habitant chaque homme au moment de se lever.

C’est vrai que nous n’avons pas à être fiers du sort que nous réservons aux ours polaires après avoir dévasté l’Afrique de ses rhinocéros, hippopotames et éléphants. Il n’empêche que la planète supporte, tant bien que mal, plus de sept milliards d’êtres humains là où la terre ne comptait que moins de deux milliards avant 1914 età peine plus de trois voici cinquante ans. Nous sommes tenus par l’obligation de tous les nourrir, les soigner, les vêtir et les loger selon les conditions climatiques propres à chaque lieu. Et nul enfant ne doit être oublié ou abandonné. Il n’y a là, dans cette description simple de la vie humaine, qu’une ardente nécessité qui ne s’embarrasse pas des prétendues vertus de la générosité mercantile. Celle-ci accompagne avec une trop grande lenteur et dispersion les guerres et les conflits qui ruinent l’esprit de créativité susceptible de pourvoir aux besoins de toute l’humanité. Le partage des richesses, les efforts d’organisation et la volonté pourraient permettre d’atteindre ce but de prospérité pour tous si la rapacité, l’égoïsme et la violence engendrés par le mimétisme ne venaient, en despotes absolus, réguliérement balayer les efforts de création de l’Homme destinés à retrouver le jardin originel dont il a été chassé.

La rubrique « Tableaux d’une exposition »  cherche à mettre en valeur cette créativité. Elle fait référence à l’oeuvre musicale pour piano composée en 1874 par Modeste Moussorgsky et constituée de seize mouvements que l’orchestration synphonique réalisée par Maurice Ravel en 1922, a popularisée dans le monde entier.

Car il ne peut y avoir de création sans liberté d’une part et sans transmission du savoir d’autre part, de génération en génération. La sauvegarde des libertés individuelles et publiques ainsi que l’éducation « libre » constituent nos principaux défis.

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