Saint Valentin

de dion bouton

Pour ceux qui sont seuls au monde, pour l’amoureuse et l’amoureux embarqués le long de la falaise, pour les amoureux de la vie et plus encore, pour les amoureux de l’humanité qui tiennent à la liberté d’autrui, protègent les plus faibles et démunis,  veillent par enchantement et allégresse sur les plus petits d’entre nous, que le bonheur vous soit à portée de volant, chapeau au vent, mouettes goélettes et goélands vous guidant à la brise de mer, sans oublier dans le coffre aux secrets, votre déguisement au jour du carnaval.

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Vodou haïtien au musée du quai Branly, Paris

Saint Valentin de Terni a reçu du pape Alexandre VI en 1496, le titre de « patron des amoureux » pour tenter de mettre fin au « valentinage », coutume folklorique venue du Nord, autorisant une journée par an, au solstice d’été, un espace de liberté aux épouses.

Parmi les sept Valentins saints chrétiens ayant vécu avant le VIè siècle, Valentin de Terni, prêtre martyr, (+ en 269) doit une postérité sans égale, à l’amour porté à la fille de son geôlier, une jeune femme aveugle, Julia, à qui il aurait rendu la vue. Celle-ci lui aurait alors déclaré : « maintenant je vois ! Je vois le monde tel que vous l’avez décrit », Un miracle peu apprécié de l’empereur Claude II le gothique, qui condamna l’amoureux voulant se marier à la décapitation sur la voie Flaminia, le 14 février 269, une date fixée pour correspondre aux anciennes fêtes païennes des Lupercales se déroulant du 13 au 15 février.

Comme quoi l’amour ne rend pas forcément aveugle, démentant une récente étude scientifique qui prouverait que les hormones, par la libération de dopamine, brouilleraient le jugement des personnes amoureuses en activant certaines régions du cerveau qui entreraient en surchauffe.

Ce qui est logique: juger n’est pas voir et encore moins aimer.

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Musée du quai Branly, Paris