Danse avec la vie, ce que vous lirez ici en 2016 si Dieu veut

Photo gros plan colibri, superbes couleurs de ce petit oiseau

Et maintenant que 2015 s’éloigne, vous vous demandez peut-être, tel un colibri sur une branche, ce qui vous attend en 2016. Bonne nouvelle pour certains, triste nouvelle pour d’autres, l’auteur virtuel va poursuivre ses activités épistolaires qui ne prétendent pas être des oeuvres srcipturaires, juste un peu de barbouillage en témoignage des temps actuels pour un futur forcément virtuel, de quoi occuper les longues nuits d’hiver à attendre au coin d’un feu de bois artificiel pour sauver le village planétaire en grand péril ; mais ne l’oublions pas 2016 sera aussi l’année du singe, autant s’y préparer tout de suite en dégustant une soupe à la grimace.

Aveu N°169 : J'avoue, je fais une excellente soupe à la grimace ! - La Mère Coupable

Ce qui donne l’occasion à l’auteur virtuel d’innover dès le début de l’année en proposant pour la première fois une recette trouvée sur Marmiton :

Recette de la soupe à la grimace
Temps de préparation : 15  minutes
Temps de cuisson : 30 minutes
Ingrédients (pour 6 personnes) : 150 g de semoule fine ; 30 g de beurre ;1 litre d'eau ; 1 bouillon de volaille ; 1 oeuf ; gruyère rapé
Préparation : Faire fondre le beurre et rajouter la semoule. Faire griller la semoule sans la faire brûler. Rajouter l'eau et le bouillon et laisser cuire 30 min à feu doux. Avant de servir, ajouter l'oeuf battu. A manger avec du gruyère rapé.
Remarques: très facile, vite préparée et baptisée ainsi par mes enfants qui l'adorent

Il est effectivement probable que nous « adorerons » la soupe à la grimace en 2016. A condition de ne point trop en abuser ; et tout dépend de qui tient la cuillère ou le revolver!

LA SOUPE A LA GRIMACE !

Il est vrai que pour élargir l’audience du site, rien de mieux que des recettes de cuisine, un peu de « people » en hors d’oeuvre, du sang en plat principal, du sport au fromage et du sexe au dessert, sans oublier quelques conseils oenologiques, des volutes de cigare lors du trou normand et du chiffon pour les fashion victims, voilà de quoi assurer une année d’écriture. Ce qui fait penser qu’il faudra un jour percer le secret de la disparition de ces dernières une fois achetés les talons aiguilles qui les font vaciller avec plus ou moins de grâce sur les trottoirs : le fétichisme qui commença par l’adoration du feu, des génies et des idoles en est plutôt aujourd’hui à basculer de termps en temps dans le caniveau.

Talons Aiguilles : affiche Pedro Almodóvar

L’ennui est que l’auteur unique du site ne voit pas les choses ainsi, qu’il est imprévisible et n’en fait qu’à sa tête. Quand on lui a proposé ce programme, il a répondu : ça ne va pas la tête ? Et c’est vrai que cela ne va pas fort la tête en France : quand on ne nage pas dans le carnage, on se vautre dans l’idiotie, le crétinisme et l’abrutissement de masse. L’éphémère est à la barre de l’Insipide, ce triste et sinistre gallion qui flotte sans gouvernail entre la mer de la Tranquillité et l’oeil du typhon.  Ils sont fous ces Gaulois, comme dirait Goscinny. Donc l’auteur virtuel ne changera rien à son programme qui est de ne pas en avoir, ce qui le distingue d’ailleurs des hommes politiques qui ont tous un programme, tout de suite oublié au soir de l’élection. Pas de programme, pas de risque d’alzheimer!

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Ne pas avoir de programme n’empêche pas de faire des voeux. Et donc, tout ce que nous voulons en 2016, c’est de danser avec la vie au rythme de toutes les musiques possibles et imaginables, plus que four or five seconds qui suffisent à massacrer au son assourdissant des kalachnikovs endiablées. Ce que nous recherchons, ce serait plutôt de retrouver dans l’écriture toutes les musiques de l’Europe, valses polkas et mazurkas, et celles de l’Amérique venues d’Afrique, Jazz, soul and R’n B sans oublier les violons et les cuivres de la biguine, du zouk et du dancehall, faire en sorte de distiller au clavier quelques notes de reggae, ragga et salsa ou encore merengue, Kadans et Kompa qui célèbre ses 60 ans à Haïti.

DJKRYSSS MIX KOMPA A VS FAIRE TRANSPIRER LOL

Et donc, si Dieu veut, il sera plus souvent question de peinture et de musique, d’art et de littérature, tout ce qui nous rapproche de celui qui veut, suivant une approche toujours aussi peu conventionnelle, loin de tout didactisme, encyclopédisme ou pédantisme. L’auteur virtuel n’a de compte à rendre à personne pour le moment, même si à plus ou moins brêve échéance, un Grand oral l’attend comme vous tous, qui risque d’être plus ou moins bref, allez savoir avec le porteur des clefs qui a reçu des instructions de ne pas laisser entrer tout le monde, ce n’est pas jour de soldes à la porte du paradis, ni cierge, ni vierges, c’est le concierge!

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Jésus remettant les clefs du paradis à Saint-Pierre, le Pérugin, Chapelle sixtine, 1482

Les voyages seront aussi toujours de saison, dans le temps, dans l’espace et dans l’espace-temps, car tout ce qui est intemporel intéresse l’auteur virtuel tant que nous sommes là en permanence. le monde est vaste, peuplé de continents et d’îles, habité d’oiseaux, de vertébrés et de fossiles, il nous faudra aller un peu plus à leur recherche, scruter le ciel, l’horizon et les signes des temps, s’embarquer vers les terres de nos ancêtres, mais lesquels lorsque ceux-ci surgissent de tous les continents, Europe, Afrique, Amérique et même peut-être de l’Asie si lointaine où une lointaine connaissance sculptée sur le marbre d’un caveau d’Auvergne s’en alla à Pékin jusqu’à peut-être participer en automne au pillage du jardin d’été de l’empereur de Chine.

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La généalogie et l’histoire ont en commun de nourrir nos âmes de désespoir. Point trop n’en faut pour ne pas sombrer dans la neurasthénie. Plus nous recherchons nos racines familiales, plus nous ne trouvons que des champs de pissenlit sur nos tombes : à la dixième génération, ils sont déjà 2.046 à prétendre s’amasser sur les branches de nos arbres généalogiques, à la seizième nous en comptons 65.536 au dernier rang d’oignon et 131.070 au total, une ville entière de la taille d’Angers ou de Tours qui se bousculent dans nos propres artères! L’ennui avec les lignées, c’est qu’on n’est jamais très sûr des ascendances, nul n’est à l’abri de secrets de famille même les mieux gardés.

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Vue panoramique de Tours en 1787, par Demachy, musée des Beaux-arts de Tours

Et ce n’est qu’un simple décompte généalogique. L’histoire voit en grand, soixante-dix à cent milliards d’êtres humains depuis les origines, dont sept milliards environ massacrés dans les guerres, de quoi peupler bien des méfaits de l’homme dans des livres savants pourtant bien incapables d’expliquer cette fascination du mal qu’exerçaient des êtres si humains comme Hitler et Staline sans oublier un nombre incroyable de prédécesseurs  tel qu’Hérode le Grand qui massacra mesquinement toute sa famille, femme pourtant aimée, enfants, frères et cousins, tout en reconstruisant le temple de Jérusalem qui sera détruit pierre par pierre par les Romains en 70 après J.-C., à l’exception du mur de soutainement occidental.

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Le second temple de Jérusalem, relevé et agrandi par Hérode le Grand à partir de 20 av. J.-C., plus connu sous le nom de Temple de Salomon

Et toutes ces guerres et tous ces massacres ne doivent pas nous faire oublier l’esclavage ancien et moderne, qui se perpétue jusqu’à nos jour depuis l’origine des temps, un mode d’organisation de la société fondé sur l’appropriation physique : asservir, exploiter et torturer ; pas plus que nous ne devons oublier les méfaits invraisemblables du racisme et de l’antisémétisme, ces cultures fondatrices du meurtre.

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Carte de l’esclavage moderne qui concernerait trente millions de personnes selon The Huffpost, publication du 22 novembre 2013

L’année 2016 ne sera pas que l’année du singe. Elle sera aussi celle du bicentenaire de l’échouage du radeau de la Méduse, le 2 juillet 1816 qui donnera l’occasion de célébrer le génie de Géricault. Ce dernier n’a pas peint qu’un radeau, il a aussi dessiné des chevaux qui ne sont plus de nos jours que divertissement ou presque après avoir tant rendu service aux hommes, jusque sur les champs de bataille. Peut-être retrouverons-nous aussi quelques photos jaunies de Rimbaud,  c’est une habitude prise ces jours-ci par le poète de Charleville de se rappeler à notre bon souvenir, il serait temps de lui consacrer quelques chroniques de même qu’à Philidor, le prince méconnu du jeu d’échecs au génie aussi grand, si ce n’est plus, que celui de Kasparov.

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Désolé, c’est une contrefaçon!

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En vérité, il n’y a point de refuge où vivre, surtout pas le passé, pas même un monastère ou un salon de thé où retrouver les splendeurs olfactives du darjeeling. Céline encrassé dans ses délires s’entourait d’une multitude de chats pour occuper les ultimes remparts dévastés de ces névroses nées aux champs du malheur de la guerre de 14-18. Verdun reviendra cette année tel un mauvais souvenir. On décomptera les morts, on retranchera les blessés, on recherchera les disparus dans les tranchées. Mais seul compte nos fiançailles avec l’Allemagne suivi du mariage célébré entre ces deux peuples germains que sont les Allemands et les Français pour perpétuer la paix en Europe.

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Une tranchée à Verdun en 1916

Il y a des imbéciles, et le mot n’est pas trop fort, pour croire que le Rhin est un fleuve qui sépare les peuples d’Europe alors qu’il les unit. Ce n’est point parce que tout fleuve a deux rives qu’il faut se regarder en chiens de faïence. Rien n’est plus beau qu’un pont, même lorsqu’il y a un gué à côté qui n’exprime que le génie de la nature ; car la construction d’un pont change, par la volonté de l’homme, sa destinée. Il en est de même des ports et des aéroports. N’en déplaise aux écolos grognons et rabougris, il nous faut construire des ponts, des ports et des aéroports, toujours plus hauts, toujours plus beaux, toujours plus forts comme nos sportifs charpentés à la testostérone : les jeux olympiques à venir à Rio en 2016 et leurs performances ambigües nous ouvriront de nouveaux horizons de discussion.

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Car la vie n’attend pas l’homme, il lui faut toujours aller de l’avant, tel est son destin. Et donc, en 2016, nous chercherons à nous intéresser à tout ce qui permet à l’homme de l’accomplir, comme il peut, dans la débrouillardise clochemerlesque et la gourmandise d’un chocolat avalé au vol : Mars nous attend!

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Une réflexion sur “Danse avec la vie, ce que vous lirez ici en 2016 si Dieu veut

  1. delabreche 4 janvier 2016 / 20 08 03 01031

    bonne année à l’auteur virtuel, et beaucoup d’inspirations encore en 2016

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