La Semaine sainte qui commence est l’occasion de revenir sur les chroniques consacrées à Jérusalem, pas moins de dix-huit à ce stade. Et le moins que l’on puisse dire à leur lecture, est qu’il s’y est passé des choses étranges dans cette ville.
Pour reprendre les mots d’un jeune homme assis vêtu d’une robe blanche, dans le tombeau dont la pierre avait été roulée, en témoigne, s’adressant ainsi aux trois femmes venues comme le soleil se levait : Ne vous effrayez pas. C’est Jésus le Nazarénien que vous cherchez, le Crucifié : il n’est pas ici. Marc L’évangéliste ajoute : Elles sortirent et s’enfuirent du tombeau, parce qu’elles étaient toutes tremblantes et hors d’elles-mêmes. Et elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur.
Deux mille ans plus tard ou presque, et alors que le Crucifié n’est pas ici, nous continuons le plus souvent de ne rien dire à personne, car nous avons peur, non plus des Romains ou des grands prêtres, mais d’être reçu comme Marie de Magdala par les apôtres qui, l‘entendant dire qu’il vivait et qu’elle l’avait vu, ne la crurent pas, jusqu’à ce que, se manifestant aux Onze, le Ressuscité leur dit : « Allez par le monde entier, proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création . Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé. Celui qui ne croira pas, sera condamné« .
Pourtant, il n’est pas un jour que le Dieu des Vivants n’agisse avec nous et confirme la Parole par les miracles qui l’accompagnent. Il suffit de regarder chaque jour le monde entier tel qu’il est, même en période de confinement, comme le soleil se lève, si loin des supercheries du diable qui cherche à nous faire croire que la terre des Vivants serait un linceul de morts, surtout ces jours-ci. Mais un simple regard d’enfant nous en dissuade à jamais.
Voici les chroniques consacrées à Jérusalem. Si Dieu veut, d’autres viendront s’ajouter au fil du temps :
Ce que je vois de loin me suffit
La fureur du feu saint à Jérusalem
Le grand malheur du 3 mai 1834 au Saint Sépulcre
Au jardin de Gehsémani à Jérusalem
Le sanctuaire Dominus Flevit à Jérusalem
Pleure, Jérusalem, Pleure, cité perfide
Le témoin insolite d l’arrestation du Christ
Au cimetière juif du mont des Oliviers
Qui était l’eunuque éthiopien ?
Tolstoï au kibboutz avec les filles de la Bible
Au Saint-Sépulcre : les redoutables mystères
Au Saint-Sépulcre : les lieux redoutables
Au Saint-Sépulcre : le linceul de pierres
L’esplanade des mosquées à Jérusalem
Le monastère de l’église éthiopienne sur le toit du Saint-Sépulcre