La malédiction de l’ivoire

Ivoire | Vecteurs, Photos et PSD Gratuits

Dans l’encyclopédie universelle Wikipédia , on trouve une phrase malencontreuse à la rubrique « piano » rédigée à plusieurs mains. Un innocent passage consacré au clavier permet de constater qu’il ne vient pas un instant au collectif d’auteurs d’appréhender une réalité apocalyptique : On ne regrettera ni l’ivoire, ni l’ébène si on peut disposer de matières synthétiques légères et évacuant mieux la transpiration digitale.  Ces regrets purement techniques font un peu vite oublier que le commerce de l’ivoire n’est pas seulement aux origines de la destruction de l’entière population ou presque des éléphants envoyés prématurément à leur cimetière, il a porté malédiction à tout le continent africain, que ce soit la nature ou la société des hommes. Le bonheur bourgeois de jouer du piano, du violon ou aux échecs a en effet engendré en Afrique un malheur bien plus épouvantable et durable que ne l’est une pandémie cyclique ou un tsunami.

Jeu d'échecs en ivoire, dans son coffret....

Quand l’ivoire devint un symbole de réussite sociale

Le commerce de l’ivoire a dévasté l’Afrique et pulvérisé les sociétés africaines lorsque la demande en provenance de l’Europe explosa au XIXème siècle avec l’apparition de nouveaux produits de consommation tels que les claviers de piano en ivoire, différentes parties en ivoire des archets pour les instruments de musique à cordes, boutons, hausses ou plaques de tête, sans oublier les jeux d’échecs, plateaux et pièces en ivoire, les boules de billard et encore les peignes et la coutellerie emmanchée dans de l’ivoire, tous objets de distinction adoptés par les classes moyennes de plus en plus nombreuses qui bénéficièrent de l’enrichissement lié à la révolution industrielle. L’ivoire qui devient le symbole de la réussite sociale en Occident va provoquer une tragédie sans précédent dans l’histoire de l’Afrique.

Jusqu’alors, l’ivoire comme l’or ou les esclaves, constituait l’un des principaux produits d’exportation de l’Afrique à destination des pays asiatiques qui étaient à la fois les principaux consommateurs et producteurs d’ivoire. Mais les volumes africains d’exportation d’ivoire demeurent modestes en raison des difficultés d’accès aux pays d’ivoire, l’essentiel du continent africain restant des contrées difficiles pour chasser les éléphants et leurs précieuses dents et défenses en ivoire de meilleure qualité et de plus grande facilité pour leur transformation industrielle que celles de leurs congénères asiatiques en Inde, Birmanie ou Thaïlande, de surcroît bien moins nombreux.

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Pour prendre l’exemple du piano, au début du XIXème siècle, la pratique musicale dans les pays anglo-saxons devint un signe de distinction et un principe d’éducation pour les jeunes filles des classes sociales les plus riches,  qui essaimeront dans la bourgeoisie puis les classes moyennes dans toute l’Europe jusqu’au Japon à l’ère Meiji, qui rendra l’apprentissage du piano obligatoire dans les écoles ou encore l’Amérique latine. Tout au long du XIXème siècle, la production de pianos ne va cesser d’augmenter, passant de 2.000 à 50.000 puis 500.000 à la fin de ce siècle.

La production d’ivoire considéré comme la matière la plus adaptée aux touches blanches des claviers en raison de sa finesse et sa dureté, devient alors cruciale tout comme l’ébène pour les touches noires, conduisant alors à l’organisation d’un nouveau marché dont l’essor prodigieux va participer à la perte de l’Afrique, au même titre que des jeux de société comme le billard ou le jeu d’échecs, mais encore  des éléments de décoration comme les peignes ou la coutellerie qui viennent s’ajouter aux bijoux tels que les bracelets nuptiaux portés par tradition en Inde.

C’est aussi au commencement de la Révolution industrielle que le jeu d’échecs alors réservé à la noblesse ou aux élites, devint un passe-temps adopté par la bourgeoisie et les intellectuels, entraînant un élan populaire avec la création de sociétés d’échecs, l’organisation de tournois et la naissance d’un sport cérébral pratiqué par des professionnels.  Même chose pour le billard !

Fichier:Chasseurs d'éléphants de la région de Kankan (Guinée).jpg ...

Quand l’Afrique succomba à la frénésie de l’ivoire

Les éléphants africains ne seront pas simplement sacrifiés au commerce de l’ivoire destiné aux loisirs ou aux sports. Ils vont devenir à la fin du dix-neuvième siècle, des proies destinées aux « chasseurs blancs » qui vont agrémenter l’activité commerciale de l’ivoire par la transformation de la savane en terrains de chasse dénommés réserves, donnant naissance à des safaris où la chasse aux éléphants devient un sport pour riches à la recherche de sensations fortes.

Ces nouveaux « loisirs » ne vont cesser de prendre de l’ampleur dans la première moitié du vingtième siècle, l’extermination des troupeaux mettant en péril la reproduction des éléphants au point d’obliger les puissances coloniales à prendre des mesures pour protéger les spécimens survivants en vue d’empêcher une probable extinction. L’écrivain Romain Gary dénoncera la chasse ludique aux éléphants dans son roman les Racines du ciel, prix Goncourt 1957, et jouera un rôle décisif pour que vingt ans après, la communauté internationale interdise enfin, en 1976, le commerce de l’ivoire. Cette décision ne deviendra effective qu’en 1989.

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La recherche lucrative de l’ivoire ne fut pas simplement le tombeau des éléphants africains, il a largement participé à la destruction des sociétés ancestrales africaines. Il faut remonter à la fin des guerres napoléoniennes lorsque le Royaume-Uni devint le principal consommateur, producteur et distributeur d’ivoire, multipliant les volumes exportés par huit pour atteindre huit cent tonnes par an en 1880 rien que pour les îles britanniques.

Si les flux d’exportation d’ivoire en provenance d’Afrique de l’Ouest ou d’Afrique australe n’ont guère évolué au cours du dix-neuvième siècle, il n’en a pas été de même en Afrique de l’Est où se trouvait le  traditionnel marché d’exportation à destination de l’Inde en s’appuyant sur les comptoirs portugais implantés sur l’Océan indien pour alimenter Goa. La conquête des Indes puis le protectorat sur l’Egypte par la Couronne britannique vont bousculer les routes commerciales : Bombay supplante alors Goa pour réexporter l’ivoire travaillé vers l’Europe. Les Anglais s’implantent alors en Afrique de l’Est pour créer des routes commerciales pénétrant de plus en plus à l’intérieur du continent africain à destination de la savane et des forêts équatoriales où vivent les éléphants et leur précieux ivoire.

La pénétration égyptienne dans le Haut Nil dès le milieu des années 1840 va devenir la principe route pour le transport de l’ivoire, un temps interrompue par la révolte madhiste en 1880, pour se renforcer ensuite et devenir le marché dominant de l’ivoire en accédant aux Grands Lacs et au bassin du Congo. Dans le même temps, l’intensification de la chasse à partir de l’océan indien et à destination de l’inde aboutit à l’extinction des populations d’éléphants dans les zones côtières, obligeant à pénétrer de plus en plus profondément au coeur de l’Afrique pour acheminer l’ivoire jusqu’aux comptoirs.

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Création des routes de l’ivoire et destruction des sociétés africaines

L’ouvertures de ces routes au plus profond de l’Afrique nécessite la création de compagnies de portage sur des distances interminables pour acheminer l’ivoire. Elle s’accompagne dans l’Afrique de l’Est à un recours croissant à la traite des esclaves qui devient un marché complémentaire à destination de la péninsule arabique en même temps que les populations africaines sont enrôlées de force comme chasseurs d’éléphant et porteurs. Les bandes de chasseurs se multiplient sur des distances de plus en plus en longues et finissent pour la commodité des échanges à constituer des plantations par l’accaparement des terres et la création des réserves qui deviendront des parcs naturels à vocation lucratives.

La chasse traditionnelle à l’arme blanche que pratiquait les chasseurs africains, notamment les pygmées réputés pour leur courage et leur habilité, est vite supplantée par le recours au fusil et permet d’accroître fortement les capacités d’abattage. En même temps que la pratique de la chasse au fusil se généralise et devient réservée aux chasseurs blancs, le trafic d’armes à destination des tribus africaines ne cesse d’augmenter. Il engendre des guerres ethniques et la création d’états militarisés qui bénéficient du progrès technologique de l’armement après 1850 avec l’apparition de l’arme à culasse, les fusils à répétition et les mitrailleuses. De nouveaux empires dédiés au commerce de l’ivoire à l’esclavage et au brigandage apparaissent comme celui de Rabai entre le Soudan et le lac Tchad, celui de Samory en Afrique de l’Ouest ou Tipu Tip au coeur du Congo, qui ont en commun de lier trafic de l’ivoire et traite des esclaves, car il n’y a pas de commerce de l’ivoire sans portage par des esclaves pour réduire les coûts.

Gravure Victorienne D'un éléphant Débandade Banque D'Images Et ...

La pénétration de la haute vallée du Nil à partir de Khartoum est exemplaire des mécanismes de prédation et de destruction des sociétés traditionnelles de l’Afrique noire:  la première expédition en 1839 organisée par le gouvernement égyptien mène au franchissement des plaines du Nil pour aboutir à Juba, dans l’actuel Sud Soudan, où l’ivoire est troqué par des marchandises européennes. Pour accroître l’efficacité des expéditions de plus en plus aléatoires avec la disparition de la population des troupeaux qui sont décimés, les négociants substituent la puissance de feu au troc et s’enfoncent de plus en plus tout au long du Nil blanc en bénéficiant de l’avantage des armes dont ils ont le monopole pour piller les populations africaines. Celles-ci sont bientôt asservies comme main d’oeuvre, monnaie d’échange ou otages sans oublier l’exportation d’esclaves en organisant d’immenses convois à pied vers les marchés d’Arabie, semant la mort le long des routes.

Le développement du commerce de l’ivoire qui a fait le bonheur des sociétés européennes a engendré une économie de prédation en Afrique qui n’a pas seulement provoqué l’extermination des éléphants, elle a entraîné la destruction des sociétés ancestrales africaines et ouvert la voie aux conquêtes coloniales qui aboutirent au Partage de l’Afrique en 1885. Les armes à feu, l’ivoire et la traites des esclaves ont uni dans la mort les éléphants et les sociétés traditionnelles africaines.

Les racines du ciel de Romain Gary : les éléphants de Morel | La ...

Romain Gary, les Racines du ciel et Ubaba Giva, l’ancêtre des éléphants

Au milieu des prédateurs occidentaux qui pratiquèrent la chasse à l’éléphant pour l’ivoire ou par loisir, s’il est un homme qui leva une protestation morale pour tenter d’y mettre fin, c’est l’écrivain Romain Gary, prix Goncourt, avec les Racines du ciel. Le retentissement de ce livre en Occident a été d’autant plus exceptionnel que dès l’année suivante le réalisateur américain John Huston adapta le livre à Hollywood pour tourner un film éponyme voué à la protection de la nature.

John Huston compte parmi les plus grands réalisateurs du cinéma. Au titre de ses plus grandes réussites, on peut citer Le Faucon maltais, Key Largo, The African Queen, Quand la ville dort ou Moby dick. Le tournage eut lieu au Tchad, au Cameroun et en Centrafrique avec comme acteurs Errol Flynn, Trevor Howard et Juliette Greco. La réalisation de ce film consacré à la protection de l’environnement et aux éléphants menacés d’extinction, a été cyniquement confiée  à un homme dont il était de notoriété publique qu’il était un chasseur blanc, attendant de lui que les scènes de chasse soient les plus réalistes possibles. Le tournage du film se déroula dans des conditions hostiles à l’homme. Comme l’écrira le critique Peter Viertel, : étrange situation que celle du chasseur qui doit mettre en images l’histoire d’un homme qui se bat pour la protection de l’espèce animale, contre l’extermination de la faune africaine et spécialement celle des éléphants… Il reste si peu de ces pauvres et splendides animaux traqués par les assassins mondains et fortunés que l’on est obligé d’envoyer une troisième équipe à leur recherche, bien loin des lieux du tournage.

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Le Roi d’Espagne Juan Carlos, assassin mondain

Dans son roman, Romain Gary donne les clefs de compréhension de l’expression Racines du ciel : Les racines étaient innombrables et infinies dans leur variété et leur beauté et quelques-unes étaient profondément enfoncées dans l’âme humaine – une aspiration incessante et tourmentée orientée en haut et en avant – un besoin d’infini, une soif, un pressentiment d’ailleurs, une attente illimitée. Il fait aussi référence à l’Islam et aux Indiens du Mexique : c’est l’arbre de vie, qui les pousse les uns et les autres à tomber à genoux et à lever les yeux en se frappant la poitrine dans leur tourment. 

L’arbre de vie que les Arméniens vénèrent, est aussi la représentation culturelle de la croix sur les khatchkars, l’arbre de Jessé, celui de la connaissance du bien et du mal, le symbole de l’alliance nouvelle et éternelle.

Croix Arménienne

Tout au long de son roman, Romain Gary ne prétend pas défendre que la protection de la nature. Le combat que mène le principal personnage du livre est aussi celui de sauver l’honneur de l’Homme, un honneur bafoué par les prédateurs d’éléphants: le salut de l’Homme passe par le salut des animaux sauvages menacés d’extermination. Chaque être humain est appelé ainsi à s’identifier à Ubaba Giva, l’ancêtre des éléphants.

La nuit avait une présence, un corps, une vie bruissante ; on sentait ses sueurs, son intimité; dans l’épaisseur du jardin, le chœur des insectes était une pulsation intense qui donnait à l’obscurité des flancs palpitants, une respiration précipitée [… ] C’était le meilleur moment. Il ne faisait pas chaud et les oiseaux, au-dessus des troupeaux, avaient les couleurs de l’aube. Des milliers d’échassiers – marabouts, jabirus – erraient autour de bêtes sur les dunes et les rochers, et les pélicans avaient à peine assez de place pour s’élancer.

C’était ça l’Afrique : il en sortait toujours quelque chose de nouveau, d’inattendu […] elle continuerait toujours à nous surprendre, à faire jaillir sous nos yeux quelque chose d’extraordinaire, de totalement insensé et s’il existait encore une terre où l’homme pourrait susciter une légende, c’était bien cette terre (Romain Gary, les Racines du ciel).

Tanzanie : le parc de Tarangire, des Baobabs et des Éléphants ...

Eléphants du parc de Tarangire en Tanzanie

Le commerce de l’ivoire et la destruction de la terre des hommes

Le commerce de l’ivoire et le massacre des éléphants en Afrique par « les chasseurs blancs » pour satisfaire une forte demande en Occident et en Asie de produits luxueux,  s’apparente en de nombreux points à la découverte de l’Amérique par les Conquistadors à la recherche de l’eldorado, la Cité d’or, dans le Nouveau monde, s’emparant et détruisant des civilisations anciennes.

Elle rappelle aussi la conquête de l’Ouest  en Amérique du Nord, qui se déroule au  même moment que la colonisation de l’Afrique avec des méthodes identiques résultant de l’introduction involontaire de maladies inconnues des populations indiennes et de la prédation fondée sur la puissance de feu : celle-ci entraînera la destruction des troupeaux de bisons constituant l’alimentation de base des tribus indiennes, tout comme la viande d’éléphant en Afrique, et pour conclure l’accaparement des terres mises sous scellé des barbelés. Rien de différent excepté la traite des esclaves qui vide le continent africain de ses habitants et l’appauvrit en hommes actifs tandis que dans le même temps l’importation des esclaves permet la création et l’exploitation de plantations dans les Etats du Sud destinées à la culture du café ou du coton.

La prédation de l’ivoire n’a pas seulement des effets humains sur l’Afrique. Elle a bouleversé le rapport des hommes avec la nature, engendré la destruction de sociétés et contribué dans la savane et la région des Grands lacs à l’extension de la zone géographique des mouches tsétsé, vecteur de la maladie, la réduction des zones de passages des hordes d’éléphants en voie de disparition ne permettant plus de détruire l’habitat traditionnel du vecteur de la maladie confiné dans les broussailles le long des cours d’eau. Un éléphant mangeant et digérant quasiment instantanément pas moins de 300 kg d’herbes par jour, ils étaient les jardiniers de l’Afrique au nombre de vingt à trente millions en 1800 pour n’être plus que moins d’un million aujourd’hui, une tragédie cruelle qu’aucune sonate pour piano ne peut nous faire oublier : que deviendrait la mémoire des hommes si nous ne pouvions plus compter sur celle des éléphants ?

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Eléphant du Cameroun

La tardive interdiction mondiale du commerce de l’ivoire

Le roman de Romain Gary a participé à la prise de conscience internationale du désastre engendré par le commerce de l’ivoire. Il a contribué à l’édiction tardive de l’interdiction mondiale du commerce de l’ivoire entrée en vigueur en 1989, avec l’inscription de tous les éléphants d’Afrique à l’annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d’extinction (Cites), la plus protectrice pour les espèces menacées.

Mais cette protection est loin d’être assurée, certains états africains demandant à bénéficier de dérogations comme le Botswana, la Namibie et le Zimbabwe, tandis que des pays importateurs ont longtemps autorisé le travail de l’ivoire, comme le Japon ou Hong-Kong, porte d’entrée du marché chinois. Officiellement il a été mis fin dans ce dernier pays à ce commerce en 2018, qui se poursuivrait pourtant de façon illicite.  Quant à l’administration Trump, elle a autorisé à nouveau l’importation d’ivoire aux Etats-Unis en 2017, alors qu’elle avait été interdite par son prédécesseur Obama, une telle décision entrant dans le droit fil criminel de ce commerce de luxe qui depuis deux siècles menace la survie des éléphants.

Déjà que les accords internationaux rencontrent d’immenses difficultés pour mettre véritablement fin au commerce de l’ivoire. Que dire alors du braconnage estimé à plus de 20.000 animaux par an pour l’ensemble de l’Afrique ? Il conduira inéluctablement à une extinction des hordes libres d’éléphants dans les années à venir, ne laissant que quelques parcs où les apercevoir en sachant qu’ils seront toujours sous la menace de prédateurs.

La horde d'éléphants - Couleurs & Traditions

Maudit ivoire à l’origine de l’extermination des éléphants

2 réflexions sur “La malédiction de l’ivoire

  1. PLARREDE 27 avril 2020 / 13 01 42 04424

    Il serait intéressant de savoir ce qu’en pensait Émile Ajar !

    Sérieusement l’homme est le plus malfaisant des prédateurs, il torture et détruit tout avec application. Nous sommes tous des poussières d’étoiles.

    On pourrait aussi s’indigner du sort des baleines, mais personnellement je suis toujours choqué par les pratiques de nos voisins chinois qui se permettent tant de choses au nom de la médecine traditionnelle, notamment l’exploitation de l’ours pour sa bile dans des fermes concentrationnaires.
    https://www.animalsasia.org/fr/notre-travail/end-bear-bile-farming/

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    • L'auteur virtuel 27 avril 2020 / 16 04 05 04054

      Sans oublier les chauve-souris qui, jusqu’à nouvel ordre, n’ont jamais demandé à occuper l’emploi d’aide laborantin !

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