En ce jour de commémoration de l’abolition de l’esclavage en Guadeloupe, célébrons la Mémoire de nos mères par une visite aux Guadeloupéennes antan lontan, expression créole qui signifie dans les temps anciens. Et pour bien commencer l’article, allons chercher une recette de cuisine antillaise conseillée par Babette, quatre volumes n’y suffisent pas !
En avant donc, pour un peu de Vintage, sachant [vu que, puisque…] qu’il n’est pas certain que beaucoup de choses aient fondamentalement changé en un siècle. Et c’est tant mieux, car à force de vouloir ressembler à une poupée occidentale (oups ! Politiquement incorrect, au poteau l’auteur virtuel !) les japonaises et chinoises finissent par en oublier leurs racines : elles aussi s’habillent désormais en sac de jute, dissimulant la misère de la mode moderne par un autre sac de marque cette fois, ce qui ne sera jamais le cas des Antillaises attachées à leurs traditions, tout au moins tant qu’il y aura des sorbets et des blanc-manger coco-vanille.
Alors, commençons la revue en saluant Nadar, et poursuivons avec les marchandes puis les femmes se coiffant et celles habillées en costume traditionnel avant de visiter une fabrique de conserve d’ananas.
Portrait d’une antillaise, Maria, par Nadar
Marchande de sorbets
Marchande de sirop
Marchande de langoustes et de crabes
Marchande de fruits
La coiffure de Fifine
Guadeloupéenne en costume traditionnel
Guadeloupéenne en costume traditionnel
Martiniquaise en costume créole
Sublime Antillaise, 1895
Mise en conserves d’ananas, étiquetage, Pointe-à-Pitre, Guadeloupe
Livre de cartes postales publié par Ernest Pépin, écrivain guadeloupéen