En marche vers une société technocratique et totalitaire

Image maitrisez gestes hygiene

Dès que les libertés fondamentales sont menacées, l’Auteur virtuel reprend du service. Entre liberté et risque épidémique, le choix pour aussi cruel qu’il soit est la liberté. Sans liberté, il n’y a pas plus d’hommes et d’humanité, juste des assassins comme en Chine qui depuis vingt ans balance des épidémies en toute sérénité totalitaire. Suivre la voie chinoise, c’est accepter à la fois d’avoir des épidémies et de perdre nos libertés. Rien ne justifie de ne pouvoir aller dans la rue sans un formulaire incongru et inutile d’un Etat policier là où il est besoin de soins respiratoires à hauteur historique des centaines de milliards consacrés aux politiques de santé publique.

Dans cet étrange pays qu’est devenue la France, il est paradoxal de constater que la peur du pandore l’emporte sur celle des pandémies ; et peu importe que cent mille membres des forces de l’ordre patrouillent dans les rues sans masque et sans test de dépistage effectué préalablement pour mener une guerre sans fin au virus à coups de contredanses données à distance réglementaire de moins d’un mètre. Le plus drôle est que tout ce déploiement est destiné à contrôler des formulaires de l’administration préfectorale accessibles par l’internet et pompeusement appelés attestations sur l’honneur,  qu’un guignol virtuel ne contresigne même pas, en se contrefichant d’ailleurs d’un  dixième de la population qui ne sait ni lire ni écrire. On n’attend plus que les bracelets électroniques qui siffleront trois fois comme un train fantôme, dès lors que le contrevenant s’éloignera de plus de cent pas des maisons où les repas familiaux interdits seront signalés à l’autorité publique par des objets connectés. Voici venir les temps de la matraque électronique à distance, à partir de bunkers sécurisés dissimulés au public.

Théâtre la Maison de Guignol

Le Théâtre de Guignol à Lyon a plus de 200 ans

Heureusement, le Président de tous les Français nous invite en toute insolence à se laver les mains et à lire pour ne pas désespérer d’être confiné en pays d’abondance avec un paquet de nouilles et des grains de riz à la sauce technocratique. Il n’est pas encore obligatoire en cette heure de malheur chinois d’apprendre par coeur le Petit livre rouge de Mao. C’est bien dommage pour l’apprentissage rapide de la dictature aux masses malades du coronavirus. Cette dernière liberté dissidente nous incite à reprendre la lecture de ce roman épique d’une époque révolue, le Hussard sur le toit de Jean Giono, où il est question de pandémie de choléra sans gant, sans masque et sans vaccin. Lire ce livre c’est échapper à cette tempête médiatique déferlante de refus d’acceptation de la mort pourtant inéluctable,  en laissant croire à une population terrifiée que la vie humaine n’a pas de prix, ce qui est faux : les assureurs, les banquiers et l’Etat n’en ignorent rien avec les tables de mortalité associées au revenu et au patrimoine de chaque agent économique de 7 mois avant la naissance à 117 ans.

Et puis, rien n’est plus brutal et mensonger qu’une statistique. On peut leur faire tout dire et semer la panique comme une bourrasque du vent d’Est. L’épidémie de Coronavirus en est une preuve flagrante, qui apporte avec sa progression, un flot ininterrompu de décisions gouvernementales plus ou moins contradictoires destinées à lever la terreur dans la population et imposer des restrictions aux libertés publiques et privées sans précédent dans l’histoire de la France, pas même lors des épidémies de peste et choléra du Moyen-âge bien plus éclairé que nos temps obscurs comme le prouve l’état calamiteux de Notre-Dame de Paris abandonné aux flammes pour la première fois depuis sept cent cinquante ans, par l’inadvertance coupable de l’Etat propriétaire chargé de la protéger. Et il faudrait faire confiance  à ces incendiaires de la société, toujours prêts, tout feu tout flamme, à réduire nos droits et libertés. Toujours est-il que Jamais nos gouvernants n’avaient réussi à imposer autant d’interdictions d’aller et venir en aussi peu de temps sur tout le territoire français, forêts et rivages compris, jusqu’aux cimes des montagnes où le coronavirus rôde dans les couloirs d’alpinisme bien plus probablement que dans ceux des hôpitaux. Voilà, c’est fait et nous sommes bel et bien faits comme des rats des champs ou des villes, peu importe, pris par la patrouille  des blouses blanches en attendant les énergumènes qui postillonnent pour demander leur formulaire estampillé et coché à la bonne case, à tout suspect croisé au hasard des carrefours. Zézette épouse X de retour, est prévenue. Ce sera une amende post-forfaitaire de 38 euros portée à 135 euros dérogatoires.

Etude - Temis

Et pourtant, le plus important n’est pas là. Ce qui compte dans cette folle épidémie venue de Chine, c’est d’obtenir plus qu’un consensus, un unanimisme de façade provisoire autorisant la mise en place d’une dictature de la pensée et une soumission des esprits à un nouveau terrorisme, celui de la peur, ou plus précisément d’une Grande peur, comme celle qui circulait dans les campagnes et précéda la Révolution française. Après la terreur islamiste de 2015-2017, les cahiers de doléances des Gilets jaunes bloquant les ronds-points en 2018-2019, puis les grèves unanimes de 2019-2020 pour une réforme des retraites qui ne verra peut-être jamais le jour, voici que la peur de la mort déferle avec les blouses blanches envahissant les médias comme des sauterelles pour effrayer l’Europe vieillissante et tremblante, sans savoir ce qu’il nous faut craindre, mourir ou survivre confiné pour l’éternité.

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Que sait-on des origines du coronavirus ? Sur le fond pas grand-chose, si ce n’est que pour la troisième ou quatrième fois, la Chine balance un virus au monde entier sans que nous en connaissions l’origine exacte. Le régime alimentaire des Chinois est une excuse facile pour innocenter l’un des régimes totalitaires les plus immondes du monde qui n’hésite pas à jeter dans des camps des millions de Tibetains, Musulmans, Chrétiens ou membres de sectes, pour le seul fait qu’ils ne suivent pas la ligne rouge de sang du parti de Mao, redevenu le héros national obligé de plus d’un milliard d’habitants. Après la peste porcine, la grippe aviaire, voici que le pangolin ou la chauve-souris serait à l’origine du coronavirus qui appartient à la famille du SRAS-COV1. Et pourquoi pas le serpent à sornettes, le vecteur le plus probable de tout ce tintamarre épidémiologique.

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La chauve-souris et non la Chine serait donc responsable de l’origine de l’épidémie de SRAS-COV2. Soit. Mais jusqu’à nouvel ordre, les chauve-souris ne tiennent pas de statistiques. Et justement, la statistique est à la Chine ce que l’arracheur de dent est au menteur, un pays qui excelle dans les mensonges les plus flagrants et grossiers. En matière de coronavirus, les statistiques n’y échappent pas. Que ce soit le faible nombre de cas, à peine plus de 67.000 pour 1,4 milliard d’habitants, le nombre de décès, guère plus de 3.000, la concentration insolite des cas dans la seule région de Wuhan et un début d’épidémie fixée au 31 décembre 2019 alors qu’il s’agirait plus vraisemblablement du 17 novembre 2019, tout prouve que ces statistiques chinoises ne sont pas de meilleure qualité que celles du taux de croissance ou de la production industrielle, sauf qu’il s’agit cette fois de minorer au lieu de majorer, et alors même que la propagation rapide du virus en Iran serait liée originellement à la présence de travailleurs chinois dans la ville de Qom, ce qui ne serait jamais arrivé en Chine réputée pour la propeté incertaine des campagnes et des faubourgs populeux.

chauve souris chinoise

Bianfu, le nom de la chauve-souris chinoise, provient de Bian, « partout »  et de Fu, « richesse et l’abondance »

L’Union soviétique était l’empire concentrationnaire du mensonge déconcertant, l’empire totalitaire du Milieu est celui du mensonge flagrant, au point qu’il ne serait pas impossible que l’origine du virus puisse se trouver dans l’un des nombreux laboratoires de recherche « épidémiologique » chinois à caractère militaire. C’est une hypothèse qui ne peut être à ce stade exclue. Un virus, ça va, trois virus en vingt ans, est détonnant, et de toute façon inacceptable. Il faut arrêter de chanter les mérites de la Chine sur l’air de « la Chine, ce pays merveilleux ». La Chine est un pays atroce, une menace pour l’équilibre du monde qu’il convient d’endiguer, comme l’URSS en son temps.

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La réalité de la médecine chinoise, c’est aussi le Laogaï, le goulag chinois

Les statistiques ne mentent pas qu’en Chine. Elles peuvent faire l’objet de manipulations par le pouvoir scientifique ou politique jusqu’en Europe et France où les vertus démocratiques s’affaiblissent à grande vitesse, sous la pression des masses apeurées. A cet égard, il est curieux de constater que personne ne relève en Europe le grand écart entre les taux de morbidité des pays nordiques et des pays latins où l’écart est globalement de un à cinq, six et même dix en défaveur des pays latins dont la France. Il se peut que le calcul du nombre de personnes détectées soit différent selon les pays et qu’il soit plus large dans les pays latins. Cela n’explique pas que le nombre de morts soit faible en Suisse, Suède, Norvège, Danemark et même Allemagne, comparativement à la France, l’Italie ou l’Espagne, ce qui n’est pas sans susciter une interrogation : pourquoi ? On peut évoquer l’esprit de discipline et les qualités d’organisation des pays nordiques, mais cela n’explique pas pourquoi les personnes les plus âgées et les plus faibles meurent moins dans les hôpitaux des pays nordiques, à moins d’évoquer la qualité des soins, question embarrassante pour laquelle il faudra d’autant plus se pencher que le confinement ciblé des personnes âgées aura été en France bien tardif, jusque dans les EPHAD longtemps oubliés de toute annonce préventive. Peut être faut-il aussi apprendre à ne pas cracher à terre, mais ce n’est plus un « geste barrière » en France depuis longtemps, de même que la propreté des rues en ville. On a les politiques publiques  braillantes qu’on veut bien. C’est bien connu, le virus d’hiver ne passera pas.

AGE
DEATH RATE
confirmed cases
DEATH RATE
all cases
80+ years old
21.9%
14.8%
70-79 years old
8.0%
60-69 years old
3.6%
50-59 years old
1.3%
40-49 years old
0.4%
30-39 years old
0.2%
20-29 years old
0.2%
10-19 years old
0.2%
0-9 years old
no fatalities

L’écart cruel de morbidité entre les personnes âgées  et les personnes jeunes et actives suscite une autre question. Le nombre de morts pour les actifs de moins de cinquante ans rapporté à la population de cette tranche d’âge, est à ce stade de la maladie, très faible et devrait le rester si les statistiques certes douteuses de la Chine révèlent pour le moins une seule certitude. Cela ne justifie pas de les confiner chez eux mais exige d’adapter des comportement de protection rigoureux, jusqu’à se tenir à distance d’au moins un mètre de toute personne en toutes circonstances jusque dans les réunions gouvernementales ou parlementaires qui longtemps ont fait preuve d’une imprudence et d’une impudence invraisemblables. Et pour autant, une décision de confinement général ne mettra pas fin à la propagation du coronavirus dont la disparition dépend vraisemblablement bien plus des conditions climatiques et du retour de la chaleur propice à la destruction du postillon viral. Mais cette décision finira de détruire l’économie française gangrenée par la technocratie et bien mal en point avant même l’apparition du virus.

health at a glance Europe 2018 dépenses de santé

A noter que la France, pays dépensant le plus pour la santé publique est aussi celui qui laisse le moins de restes à charges aux ménages bénéficiaires du système, 9,8% au lieu de 18,2% en moyenne. La gratuité ne signifie pas que la santé n’a pas de prix.

Il eut été bien préférable de cibler plus encore les décisions par catégories d’âge et par déploiement de liens de solidarité intergénérationnelle s’agissant de faire ses courses, se soigner ou tout simplement se promener qui devient un luxe insaisissable pour les personnes les plus âgées et les plus fragiles, abandonnées à leur sort quand elles sont seules dans leur appartement. Les libertés publiques ont été en leur temps fortement restreintes du fait du risque terroriste islamiste. Voici que les libertés d’ordre privé sont plus qu’affaiblies en circonstances épidémiques, sans aucune certitude de résultat à la hauteur des privations de liberté engendrées par l’interdiction générale d’aller et venir. Celle-ci est la source de toute liberté avec la liberté de conscience dont on peut craindre pour toutes les deux, les effets destructeurs de la généralisation de la surveillance par caméras et drones en même temps que l’intelligence artificielle promet des ignobles abus discriminatoires ou éthiques. La liberté ne sera bientôt plus que le luxe risqué de dissidents décidés à refuser la manipulation mentale des propagations virales à venir. Ce n’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que le totalitarisme s’invite au menu des hommes, et cela, pour cette fois, au nom du refus confus de l’acceptation de la mort dans les sociétés modernes.

CASES DEATHS NEW CASES
Mainland China 80,860 3,213
Jan. 22
Mar. 10
Italy 27,980 2,470
Iran 14,991 853
South Korea 8,236 75
Spain 7,753 288
France 6,633 148
Germany 6,012 13
United States 4,115 73
Switzerland 1,563 13
U.K. 1,543 55

Autant de cas en Allemagne qu’en France, mais dix fois moins de morts. Pourquoi, à hauteur égale de dépenses de santé publique ?

   

Dans les années soixante et soixante-dix, chaque année la circulation routière en France occasionnait 1′.000 à 18.000 morts et des dizaines de milliers de blessés, ce qui, rapporté à une génération annuelle de 800.000 personnes, correspondait à un taux de morbidité de 2%, dépassant 5% chez les jeunes de 18 à 25 ans, soit une courbe par âge inverse à celle du coronavirus. Pour y mettre fin, des mesures coercitives nombreuses ont été prises telles que le port de la ceinture de sécurité, la limitation de vitesse, mais aussi la construction d’autoroutes ou l’amélioration de la sécurité des nouvelles automobiles. Il n’a jamais été question d’arrêter la circulation automobile en raison du fléau accidentogène des transports routiers et encore moins de s’en remettre au cahin-caha des chemins de fer ou aux vélos de Mercier ou de Gitane, sans oublier le retour possible à la brouette.

Nombre de tués par an (à 30 jours) sur les routes, de 1950 à ce jour, en France métropolitaine (source ONISR)

Il est illusoire de croire que la perte de la liberté d’aller et venir fera disparaître le coronavirus dont la persistance dépend bien plus de la climatologie variable suivant les latitudes, des capacités immunitaires fort variables pour chaque individu et surtout d’un vaccin à venir. Nous sommes tous appelés à mourir, ce jour viendra aussi inéluctable que la nuit succède au jour, en espérant pour chacun qu’il soit le plus tard possible, sans jamais mettre en péril la vie des autres. C’est à chacune et chacun d’être responsables de cet état de fait et non à l’Etat décidant de tout pour tous contre tous et toute mesure, au mépris de la liberté qui est un absolu propre à l’homme et l’histoire de l’humanité. A ce jour, seul, sous cape, l’Empereur carmin et carnassier de Chine se frotte les mains.

La dpense publique

Quand l’inspecteur des finances faisant office de président de la technocratie, affirme que « l’Etat paiera » comme l’Allemagne en son temps, il oublie de préciser qu’en dernier ressort ce sont les Français qui paient en tant que contribuables taillables et corvéables à merci jusqu’à devoir consacrer à la dépense publique 55% de la richesse produite au lieu de 30% en 1960, essentiellement en dépenses sociales supplémentaires à l’efficacité jamais évaluée, sans oublier les gabegies invraisemblables accumulées depuis des décennies par une technoctructure politique qui s’amuse à multiplier les grands projets à l’utilité incertaine ou carrément inadaptés, comme les fameux « portiques ».

Tous ces derniers jours, nous avons assisté en Europe et en France à la naissance d’un totalitarisme idéologique justifié par un risque sanitaire plus ou moins bien pris en compte et orchestré, qui préfigure d’autres vagues à venir se rapportant au changement climatique, à des espérances écologiques illusoires type forêts urbaines (sic), à des obligations alimentaires nouvelles et autres contraintes imposées à tous par une minorité technocratique à la peine.

Une forêt sur le parvis de l'Hôtel de ville
Une forêt urbaine à venir, sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris. Pour l’imaginer, rendez-vous au square le plus proche.

Avec notre ultime génération classique issue des forêts celtes, de la sagesse grecque et de la loi romaine, disparaît l’homme moderne annoncé par nos Anciens tels que Montesquieu, Rousseau ou Chateaubriand et que Hugo, Baudelaire ou Rimbaud glorifiaient en vers ou en prose. Voici venir l’homme augmenté artificiellement, aux neurones bridés par les algorithmes placés sous la toute puissance d’Etats totalitaires pourtant peu capables de gérer une épidémie sans balbutier, en dissimulant sous des discours humanitaristes, l’incapacité de faire des choix en dehors d’envoyer sur les plateaux télévisés et radios crochets des professeurs de médecine incapables de s’accorder entre eux et qui nous rappellent que les diafoirus de Molière sont immortels. A une différence près : les malades du coronavirus ne sont pas imaginaires, pas plus que les nombreux diafoirus se bousculant aux portes des médias comme des gilets jaunes : « Toute l’excellence de leur art consiste en un pompeux galimatias, en un spécieux babil, qui vous donne des mots pour des raisons, et des promesses pour des effets« .

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La purge économique et la saignée sociale promises par nos diafoirus contemporains présentent l’avantage de l’irresponsabilité, à hauteur des dépenses  vertigineuses consacrées à la santé publique en France, dans la mesure où, quelque que soit le montant des dépenses et le nombre de morts, par milliers ou millions, sans compter les centaines de milliards d’euros, tous les décideurs jpourront ustifier les décisions liberticides en affirmant qu’autrement le pire aurait été plus pire encore et bien plus pire que le pire du pire. Pourtant, s’il est une chose dont on est sûr pour celles et ceux qui y attachent une importance, et il se peut que ce soit une toute petite minorité désormais, c’est que la vie humaine a un prix impossible à solder ou brader en n’importe quelles circonstances, et ce prix, c’est la liberté indivisible tout simplement, dont il est impensable de songer qu’elle puisse être débitée comme un vulgaire saucisson.

Image

Dans le film E La Nave Va sorti en 1983, Fellini évoque par l’allégorie du naufrage d’un paquebot soumis au feu d’un cuirassier, les derniers jours précédents la Première guerre mondiale, et la disparition d’un monde décadent raconté par « le grand gentilhomme des décadences » dont la lecture de l’oeuvre peut occuper la quinzaine d’internement à domicile.

 Pour conclure, le plus inquiétant est l’évocation d’une guerre au virus alors qu’il s’agit seulement d’un combat inégal contre une épidémie vicieuse.  Combattre n’est pas guerroyer. Les mots employés trahissent aussi le sens de l’essentiel. Et question guerre, l’auteur virtuel a publié en novembre 2016 une chronique prémonitoire : la Guerre  civile française aura bien lieu. Pour le moment, les blouses blanches l’emportent par knock out sur les gilets jaunes, tandis que les moustachus grisonnants de Plekszy Gladz et les bonnets rouges de la celtitude sont dans les cordes. Nul ne sait où sont passés les coupeurs de chanvre, mais ils ne devraient pas tarder à entrer dans la danse. Et pourtant ce qui est à craindre, ce ne sont pas les amateurs de Rap, mais bien le rapt du pays où est née Sainte Geneviève par une poignée de technocrates bornés qui devraient méditer sur les risques d’arrestation arbitraire du fait de décisions  à l’emporte-pièce ignorant le principe fondamental du droit qu’est la proportionnalité, sans compter les nécessités de modulation et d’évaluation de l’ acceptation par la population des décisions prises.

Il n’y a pas que Tintin pour tuer le temps, il y a aussi l’auteur virtuose déguisé en philosophe de comptoir avec Vas où tu veux, meurs où tu dois,  paru en mars 2015. 

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