Un jour dans la vie, à Abbey Road


Le 10 février 1967, The Beatles enregistraient dans les studios d’Abbey Road, une de leurs chansons les plus célèbres, A Day In The Life, un jour dans la vie. Pour cette chanson, ils ont fait appel à un orchestre symphonique.  http://youtu.be/49hZO8LwYT4

Cet article leur est dédié, un article volontairement court car il n’y a rien à écrire, leur oeuvre suffit. Il suffit d’écouter. On aime ou on n’aime pas, voilà tout. La musique n’est pas un art comme les autres, a peinture ou la sculpture par exemple, elle repose non pas sur un principe d’acceptation mais sur un motif d’appréciation. Il n’y a que les commerçants qui vous l’imposent dans leurs magasins, et encore on peut même y échapper en reculant avant d’entrer ou en fuyant.

Il est cependant nécessaire de préciser que Roman d’Espoir ne rend pas simplement hommage aux Beatles. L’oeuvre des Beatles a été une source féconde d’inspiration. comment en aurait-il pu en être autrement quand trois de leurs disques les plus célèbres s’appellent Red album, Blue album et White album, les albums rouge, bleu et blanc, en relation directe avec le poème Voyelles de Rimbaud, en quelque sorte.

L’obstination du hasard aidant, le double album rouge, 1962-1966, comporte 26 titres (2 *13), le double album bleu, 1967-1970, 28 titres, (2*14) et le double album blanc, 30 titres, soit au total six disques et 84 titres. Cette structure est reprise dans Roman d’espoir, plus précisément dans les livres de couleur noire, pourpre et dorée. car les associer aux titres bleu, blanc et rouge aurait été ridicule. Il faut un peu de fantaisie.

Mais au-delà de la structuration de l’oeuvre, des allusions plus ou moins directes ont été glissées dans Roman d’espoir : l’auteur virtuel a pour habitude d’écrire en musique avec une prédilection pour la musique noire en allant du Gospel au R’nB tout en passant par le Jazz et le Rap. Mais il ne dédaigne pas le Rock et la musique classique, ayant cependant une aversion pour la variété française à l’exception de Charles Aznavour, Arménie oblige. Et de  Jacques Dutronc, à cause de l’heure du laitier, de tous ces petits Chinois qui sont beaucoup plus nombreux désormais, le double ! Et d’Eddy Mitchell, en raison du Boggie woggie, et d’innombrables chansons.

A titre exceptionnel, au souvenir des Beatles, je vais donc publier dans l’article suivant, le chapitre qui contient  plusieurs allusions  à la chanson A Day in the life. Il s’agit du chapitre 20 du livre 11, Y pourpre, qui est aussi le 240ème chapitre de Roman d’espoir.

C’est un chapitre écrit en quatre heures de travail, suivant six motifs d’inspiration qui sont donnés en introduction du chapitre, associant les six sens de la perception irriguant l’imagination de l’auteur dans la phase d’écriture.

Le titre même de la chanson, Un jour dans la vie, est à la base de la construction du chapitre. On passe progressivement d’un jour donné dans la vie à la vie toute entière avant d’aborder la Terre entière, qui donne le titre au chapitre.

Mais ce qui est le plus intéressant, c’est la simplicité du refrain d’Un jour dans la vie. Il vous entraîne dans la vie, il est la vie même en un matin qui est le matin de tous les jours ; et il vous dicte ce que vous devez écrire :

Woke up, fell out of bed,
Je me suis réveillé, suis tombé du lit,
Dragged a comb across my head,
Me suis donné un coup de peigne
Found my way downstairs and drank a cup,
J’ai descendu les escaliers et bu un thé
And looking up, I noticed I was late.
Et en levant les yeux, je me suis aperçu que j’étais en retard


The orchestra recording session for ‘A Day In The Life’ took place at Abbey Road Studios on the 10th February 1967. ‘We’ll tell the orchestra to start on whatever the lowest note on their instrument is, and to arrive at the highest note on their instrument. But to do it in their own time.’ Paul recounted. ‘We actually put on the score: ‘From here you’re on your own.’