Une semaine plus tard, en hommage aux victimes de ce vendredi 13 novembre, jour que les ombres assassines de Daesh voulaient noir comme leur drapeau de haine, il m’est revenu le titre d’une chanson d’un « papy du rock », souvenir d’une jeunesse pas si lointaine que cela, à une époque où le fracas des armes était bien plus violent encore dans la péninsule indochinoise, loin des visions musicales d’Hollywood.
Le fait d’être frappé si cruellement au coeur de Paris ne doit pas nous faire oublier toutes les victimes des guerres de l’époque contemporaine, partout dans le monde entier, et toutes celles frappées lâchement par des actes terroristes qui n’ont cessé de se multiplier depuis les premiers détournements d’avions et les premières prises d’otage au Moyen-Orient, au début des années soixante-dix.
D’ailleurs, avant d’en venir au rock, il est temps de dissiper un malentendu. Au lieu d’affirmer que nous sommes en guerre contre le terrorisme, il serait plus judicieux de dire que nous cherchons à bannir le terrorisme, l’éradiquer de la planète au même titre par exemple que les armes chimiques ou bactériologiques, les mines anti-personnelles, ce qui suppose des actions et immédiates et à long terme. C’est faire trop honneur à la secte des assassins que de dire que nous lui faisons la guerre. Il faut l’écraser comme de la vermine, ce qu’elle est, « écrasez l’infâme » aurait dit Voltaire ! Nous aurons, largement le temps d’y revenir, hélas.
Mais pour ce soir, « idolâtre » de la musique pour exorciser la fureur de la semaine dernière, nous voici écoutant Neil Young en espérant que les accords de guitare électrique feront sauter les serveurs informatiques de tous ces hypercriminels. Car, pour reprendre le chant de la Marseillaise, il n’y a pas que le sang impur qui abreuvent les sillons, la musique aussi !
Voici donc les paroles, in english, de la chanson mythique de Neil Young, et la vidéo lors d’un concert parisien à Bercy . Vive le Canada, vive la France !
Hey hey, my my
Rock and roll can never die
There’s more to the picture
Than meets the eye
Out of the blue and into the black
They give you this but you payed for that
And once you’re gone, you can’t ever come back
When you’re out of the blue and into the black
The King is gone but he’s not forgotten
This is the story of a Johnny Rotten
It’s better to burn out than it is to rust
The King is gone but he’s not forgotten
Hey hey, my my
Rock and roll can never die
Hey hey, my my
Rock and roll can never die