Pour fêter le centième article paru depuis l’ouverture du site le 2 janvier 2015, un selfie de l’auteur virtuel sur la longue route qui mène aux sources du monde s’imposait. Il a beaucoup hésité à dévoiler une part de son identité, mais certains profils peuvent tromper énormément. C’est un selfie très Umuntu, pris sur une route en Afrique du Sud, encore que l’auteur virtuel ne respecte pas la circulation à gauche obligatoire dans ce pays.
Merci à la personne qui trouve les articles bien documentés, mais le respect du lecteur est la moindre des choses et cela n’empêche pas de commettre des erreurs. C’est ainsi qu’une inexactitude importante a été commise dans un article, sur laquelle l’auteur virtuel reviendra prochainement par un article méritant de longs développements tant la question est complexe.
Quant aux trois personnes qui au fil du temps ont demandé comment il faisait pour écrire autant, et bien la réponse est assez simple. Il y a un secret de fabrique qu’il vous dévoilera et qui n’est pas de puiser dans des stocks inexistants. Les archives de l’auteur virtuel sont considérables, mais à l’exception d’un article et de deux ou trois brouillons ayant servi de canevas, tous les autres articles ont été écrits depuis le 2 janvier.
La conviction de l’auteur virtuel est que tout le monde peut écrire vite et bien à condition de respecter quelques principes de base qui seront enseignés au fil des chroniques.
Pour écrire un roman, il suffit de s’en tenir à écrire en s’astreignant à respecter la règle des 64 chapitres qui correspondent à la fois aux 64 cases du jeu d’échecs, aux 64 signes du Yi King, le livre des mutations chinois et aux 64 arts de vivre du Kamasutra, le recueil indien consacré à la vie privée. Sans oublier les 63 cases du jeu de l’oie qui comprend aussi une dernière case, celle de l’arrivée. Tout cela peut paraître étrange mais correspond au principe de limitation : on n’écrit une histoire que lorsqu’on tient sa fin, le dernier chapitre, même si au terme du dernier chapitre, le soixante quatrième, la fin n’est pas celle attendue par l’auteur, car l’œuvre n’appartient pas à l’auteur.
Numériquement votre est ainsi un exemple précis d’écriture en 64 chapitres d’un feuilleton hebdomadaire correspondant à 64 étages descendus un à un par les personnages du récit, sans aucune idée initiale préconçue concernant l’histoire ou les personnages surgissant tour à tour au fil des pages comme des colibris inattendus.
Pour rédiger un article, la règle de base est aussi celle des signes : ne pas dépasser une longueur en mots ou caractères. Il faut s’en tenir à une longueur maximale de 1.200 à 1.500 mots selon le rythme de composition, soit au plus deux à trois heures en cas d’écriture lente et une à deux heures en cas de vitesse satisfaisante. Pas d’alcool, pas de tabac, un peu de musique et hop l’affaire est dans le sac. c’est du divertissement par rapport au roman qui demande plus de concentration et de suivi dans le temps. Encore qu’il ne faut pas trop se prendre au sérieux, on peut perdre un ou deux personnages par inadvertance, ce n’est pas le lecteur qui s’en apercevra.
Pendant que l’auteur virtuel gamberge, une sélection automatique de photographies est venue s’afficher pour compléter cet autoportrait d’autosatisfaction au centième article publié. Cette fois, il n’y aura aucun commentaire.
Juste une précision, le site Cervieres.com est un site de renversement de perspective. L’auteur virtuel aimerait réussir à écrire un Manifeste humain pour notre temps, destiné à conforter nos règles démocratiques mises à mal par un affaiblissement soudain de l’adhésion de tous aux droits inaliénables que sont la liberté et le respect des personnes et de la dignité humaine. Il aimerait aussi avoir le temps de livrer son Manifeste romanesque mis à jour concernant la publication en circonstances numériques, qui l’a conduit à ouvrir le site Cervieres.com dans un but de participation active du lecteur à l’écriture du roman en direct.
L’auteur virtuel est en effet sincèrement ouvert à toute proposition pour intégrer des personnages, des scènes, des sujets dans Cervières.com dès lors qu’il n’y a pas de demandes de règlements de comptes, de violence ou de sexe, le site étant destiné à toute personne âgée de 7 à 117 ans. Il suffit d’utiliser le formulaire des commentaires.
Voilà ! Après s’être amusé pendant deux mois, l’auteur virtuel va probablement écrire moins d’articles, se remettre au travail plus sérieusement, achever des travaux en cours qui traînent depuis pas mal de temps. Car pour suivre les principes de révélation divine, sincérité et vérité, et bien, Cervières.com est tout simplement le Supplément au voyage figurant en fin du plan simplifié et clarifié de Roman d’Espoir : le voyage numérique devient roman circulaire qui en lui-même est un voyage linéaire. Vous suivez ? Pas très bien ? Suivez l’éléphant sur la route qui est droite et sans obstacle, au moins pour le moment, jusqu’au prochain hippopotame embourbé à sortir du marais.
Voilà, voilà ! pour les photos de cet article, ne cherchez pas à comprendre, c’est une mise en bouche pour des articles à venir, dans le cadre d’une nouvelle rubrique, plus vive et plus joyeuse, dénommée Arts de vivre : Numériquement votre ne cesse de recruter !
Et surtout ne dites pas à l’auteur virtuel qu’il publie des articles dans Cervieres.com, il se croit majordome chez le Roi des rois à nourrir des lions de papier(s).