Ceci est un échiquier

Une table dans un café parisien ou ailleurs, peut devenir un échiquier en univers du Nouveau traité du jeu d’échecs substituant un tablier de cent cases à l’échiquier actuel de 64 cases.

L’avantage du nouvel échiquier est qu’il peut se trouver partout, qu’il n’est pas besoin de le transporter et qu’il est possible de jouer en toutes circonstances sans qu’il soit nécessaire de tracer des traits pour matérialiser un carré constitué d’une mosaïque de cases blanches et noires alternées en une sorte de damier.

Justement, un autre avantage est que le damier traditionnel et l’échiquier constituent un damier ou échiquier désormais unique.

Jeu d’échecs martien

Commencement de partie en univers de lancement de dés

[Partie Chaturanga]

Cette configuration du matériel ne fait qu’aligner le principe général des parties d’échecs sur la pratique du jeu à l’aveugle dès lors que les joueurs donnent leur accord à employer une table de bistro ou autre, comme tablier de jeu dit « tablier à l’aveugle« . A noter que les joueurs peuvent continuer de pratiquer avec les anciens jeux d’échecs de 64 cases dès lors qu’une bande de terrain prolonge le tablier et entoure le jeu d’échecs, ce qui est souvent le cas. Sinon, il suffit de poser l’échiquier de 64 cases sur une table ou une surface plus large couvrant la totalité du périmètre du tablier ancien.

La partie peut alors commencer. Il n’est plus besoin de positionner les pièces du jeu sur l’échiquier en rangs serrés pour commencer la partie. Le premier coup est joué au positionnement de la première pièce tirée à l’aveugle du sac des quarante pièces ou plus exactement au premier roulement des trois dés aux lancers du « 421« , après tirage au sort du joueur appelé à commencer le tirage de dés (voir le chapitre consacré au lancement de dés).

Petite précision. Une partie du nouveau jeu d’échecs peut se jouer à deux ou à quatre partenaires, en équipe comme au tennis, badminton, Beach-Volley, tennis de table en double et autres jeu d’équipe à quatre. Voire huit et même seize selon la taille du tablier retenu. Le nouveau jeu d’échecs retrouve l’ambiance de solidarité d’équipe et d’équipages en manoeuvres d’empannage, abordage voire sabordage.

Milieu de partie

Milieu de partie en univers du jeu d’échecs ancien

[Poursuite d’une partie Chaturanga]

Dans l’exemple donné, deux verres, un grand verre et deux tasses de café remplacent habilement deux fous, une dame et deux rois. Pour permettre la différenciation des rois de chaque joueur, une petite cuillère en vermeil faisant office d’oriflamme permet de distinguer l’un de l’autre roi.

A ce stade de la partie, le matériel en position sur le tablier laisse augurer une facile victoire du camp « Or ». Et pourtant, erreur d’appréciation de la situation comme le montre le rendu de la fin de partie ci-après ; le roi noir figuré par la tasse blanche sans étendard, a réussi à s’échapper. De l’asile ?, mais vers où ? Suite au prochain épisode.

Fin de partie en univers à carte de jeux

[Partie Chaturanga]

L’heure est au décompte des points. Partie nulle, le roi a réussi à s’échapper en prenant la poudre d’escampette au dernier moment, façon Richard III : mon royaume pour un cheval.

On sort les cartes de jeux correspondant à la valeur décimale de chacune des pièces du jeux. C’est à ce moment qu’intervient la formule magique du théorème d’Ajurna (D4) x S = IO, associant l’univers rimbaldesque du sonnet des Voyelles et à mon seul désir de la Dame à la licorne, présente sur l’échiquier.

Et surtout n’imaginez pas que l’auteur virtuel soit devenu fou : les fous, vizirs, ministres ou consigliere demeurent dans l’ambiance de renouveau du Noble jeu au nombre de quatre, et s’appellent Almasty, Almuggin, Franche Pistole et le Moine (P)rieur qui présentent l’avantage de rester en vie d’ivoire, d’ébène ou de marbre quoiqu’il arrive, en tant que pièce d’un jeu immatériel vieux de trois mille ans d’âge.

Le nouveau jeu d’échecs en univers OULIPO

Le Nouveau traité du jeu d’échecs dont la publication se poursuit ces jours-ci, n’existerait pas si parmi les prédécesseurs, se trouvaient d’innombrables virtuoses du Noble jeu depuis des siècles, présents en permanence sur la terre entière depuis le commencement comme le raconte le Mahabharata. Le jeu d’échecs n’est pas pure folie intellectuelle, mais logique imparable désormais à la main de Deep Blue.

La preuve en est donnée par l’Ouvroir de littérature potentielle, plus connu par son acronyme OuLiPo, fondé en 1960 par Raymond Queneau, poète et romancier, et François le Lionnais, mathématicien, à la recherche de l’enrichissement du langage, développement de jeux, défis mathématiques dans l’usage de la langue, fondé sur la recherche de solutions astucieuses en ambiance de pataphysique.

Parmi ses membres les plus célèbres, figure Marcel Duchamp, artiste peintre et homme de lettres ayant abandonné la peinture pour la passion du jeu d’échecs, mais encore José Cortazar, Italo Calvino, ainsi que Georges Pérec, sans oublier l’inénarrable MonK. Monk parfaitement.

Terrain désigné pour une partie du nouveau jeu d’échecs

Les mathématiques ne sont que littérature, recto verso et vice versa.

A propo de Georges Pérec, auteur des Choses, la Disparition, la Vie mode d’emploi, l’un de mes précédents éditeurs que Dieu m’a adressé avec la Sagesse qui lui convient, observa un jour, que le tome V du cycle des Lettres d’ivoire qui a été publié en janvier 2013 incognito sous le titre Itinerario, lui faisait penser à Georges Perec et plus particulièrement à la Vie mode d’emploi ,que j’ai simplement parcouru en une nuit de l’année 1978 où cette oeuvre a été publiée, à la librairie la Hune, boulevard Saint-Germain, citadelle de l’intelligence tombée comme un pion passé aux mains des rapaces vautours, figurine du Nouveau jeu d’échecs d’ailleurs.

Georges-André Silber, puisqu’il s’agit de Lui, mathématicien, informaticien sévissant à l’Ecole des Mines de Paris, talentueux au point de dompter en univers numérique la publication du fatras foutreux et voluminesque des normes juridiques insensées publiées par un Etat gargantuesque de normes absurdes infligées cruellement à la population et Société et française, G-A Silber donc, non seulement supporta le caractère de l’Auteur virtuel, mais lui fit un jour le compliment de comparer ses travaux en cours à ceux de Georges Pérec.

Il ignorait alors qu’en univers plus métaphysique que pataphysique, nous avions fini de déchiffrer un théorème le 27 octobre 1986, résumé en une formule plus ou moins mathématique comme toute arithmétique, D puissance quatre fois S égal 1O ou IO, clef du Sonnet des voyelles de Rimbaud, fortement inspiré de la Genèse. A force de s’intéresser à la vie de Jean-Arthur publié en mille morceaux d’anthologies débiles, on en oublierait le talent et le génie du poète de Charleville, confronté à l’ignorance de ses pairs en dehors de rares méchants bonhommes.

Or, seule compte l’oeuvre nous explique le fou du nouveau jeu d’échecs, Franche Pistole, dont le message est inspiré par Shakespeare à Joyce, auteur éternel d’Ulysse, livre druidique attaqué un première fois en juillet 1984 en rade corsicoète de Calvi, pour être lu d’un trait en octobre 1984 au 20 de la rue Rambuteau à proximité immédiate de Beaubourg où nous allions traîner à la bibliothèque notre ennui comme des babouches ensablées.

Et donc,nous continuons de songer que malgré tout le bien oulipoète pensé par Perec et Duchamp, nous préfèrons la comparaison de notre frère quand il cita Hemingway pour le style, le narratif ou le je ne sais quoi, ce je ne sais quoi justement, qui nous a conduit à écrire des épisodes de Mille ans de solitude à Key West en Floride, là où se trouve la plus belle maison du monde, celle d’Ernest, justement encore, le fabuleux narrateur Ernest Hemingway., illustre parmi les illustres, écrire c’est vivre.

Car la littérature, ce n’est rien d’autre que témoigner de la vie des Hommes, de leur malheur, de leur tristesse, de leur vie misérable, de leurs souffrances physiques et matérielles, de la vie pure et parfaite de l’Homme réduit à sa simplicité extrême en guenille et peaux fripées, en prison, psychiatrie ou à la rue, à la recherche de l’Amour guérisseur, la littérature n’est rien d’autre que raconter une histoire, des histoires et toujours des histoires pour témoigner de l’Amour porteur de l’âme de la liberté absolue de tout être humain quel qu’il soit, tu ne tueras point, voilà tout.

Car, tout le reste n’est que Vanité des vanités, tout est vanité, tout passera sauf Dieu et sa parole.

J’en témoigne par écrit et continuerai de le faire jusqu’à mon dernier souffle, retenu assez longtemps le 23 août 2023, dans le bourg de Sainte-Rose, lorsque confronté au canon d’un revolver touchant la tempe gauche pendant deux à trois minutes, toute ma vie défilait en kaléidoscope et s’éloignait à la vitesse d’un mètre au millième ou millionième de seconde peu importe, qui est le temps mis par une balle percutée pour perdre une vie enlevée par deux crétins mineurs apprentis braqueurs, une histoire qui tarde à être complètement racontée. Il manque un épisode.

Figurine en validation de sélection pour le nouveau jeu d’échecs

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