Ni les infirmiers, ni les médecins ne sont des spadassins

Version initiale, bidule d’allo-wings

Dans le cadre politique actuel de criminilisation de la société française pour tout et pour rien depuis la fin des années soixante, un projet de loi assassin, scandaleux, prévoit ni plus ni loin de mettre à mort les personnes en prétendue fin de vie sans autre motivation ou presque que donner la mort à autrui pour abréger prétendument les souffrances d’un être vivant malade ou suicidaire, sans même un début de cadre juridique précis, peu importe pourvu que la mort danse au soir de notre vie dans les tavernes et les cavernes alambiqueuses et querelleuses.

Si par mésaventure, le Sénat en venait à poursuivre dans la logique de valser vulgairement avec les puissances de la mort, alors, « tous ensemble, tous ensemble« , nous descendrions pacifiquement dans la rue avec les futures victimes à l’agonie, toute la population en vérité, depuis le jour de leur naissance, menacée par cet embryon de loi totalitaire qui ne cessera dans les allées à venir de gonfler à l’apothéose.

Ils s’en viendront alors marcher, avec leurs tenues blanche, jaune, rouge. verte, bleue et noire, à pied ou en brancards, pelle de fossoyeur a la main, pour une ultime visite au cimetière le plus proche où demeurent tous nos morts d’espoir envolé, en attente d’espérance qui précède l’éternité, éternel recommencement.

Il est encore temps d’en finir avec les lois négatives soustractives de consensus, plus nous préférons additionner les voix aux urnes pour la multiplication des pains à offrir aux plus faibles, jusqu’à leur dernier souffle de vie, en univers de soins palliatifs.

Et mieux encore, que les faibles épuisés et les malades ayant perdu tout goût et sens à la vie, demeurent sur leur lit de souffrance morale ou physique, dans leur chambre, entourés de leurs parents et proches. Au lieu de voir abréger leur présence de vie sur terre, pour une bonne ou mauvaise raison, que ce soit le goût de la mort ou le goût de tuer, alités, ils attendront la mort en toute tranquillité, en pleine confiance de cet amour qui peut-être leur manquait, et la mort venant, ils nous dirons adieu, dans leur sommeil, les mains tremblantes ne vibrant plus, tronçons immobiles, s’en allant marcher dans le soleil.

Il était une légende

Halte aux lois criminelles publiées sans le moindre début de commencement d’échanges et réflexions approfondies sur ce commandement multimillénaire, tel que « Tu ne tueras point« , passée à la Trappe avec une facilité mensongère déconcertante, alors qu’il est tout simplement la pierre angulaire du monde libre, partagé par les religions qu’elles soient monothéistes comme les trois abrahamiques mais encore panthéistes, au Dieu immannent et non transcendant.

Il faut être bien plus ignorant qu’une merde sèche, résidu d’humanité, pour croire qu’une telle proposition de loi sur la prétendue « fin de vie », dissimulerait autre chose que se débarrasser des plus faibles, des démunis ou des vieillards, sans aucune force et sans espoir, envahis par mille ans de solitude terrestre, projet de loi destiné en fait à favoriser à l’extrême des calculs économiques extradivaguants, établis par des simplets extravagants violents cruels et miséreux d’âme qui n’ont pour but que la destruction de tout lien social.

Que se passerait-t-il s’il était décidé un jour par les autorités publiques que les personnes prétendument considérées comme de petite taille, atteintes de soit-disant nanisme, soit actuellement en-dessous de 1,40 mètres de taille, entraient dans la catégorie criminelle des « fins de vie » pour ne pas atteindre la hauteur de vue des législateurs à la recherche du bonheur de l’équilibre budgétaire. Ils en viendraient à chasser les figurines des petits hommes bleus du jardin d’Eden, en attendant de s’en prendre aux hommes bleus du désert pour tout autre motif, pourchasser les Peuls pour l’exemple ou par inadvertance ! Et, hélas, ce n’est pas de la science-fiction.