A Sainte-Rose de Lima, en l’ île de la Guadeloupe

En ce jour de l’Assomption 2025, il est une église entourée  de son cimetière marin et embellie par de somptueux flamboyants rouges, située au Nord de la Basse- Terre, qui me rappelle chaque jour  ce qu’a écrit la philosophe de la France combattante, Simone Weil dans l’ Enracinement, à Londres, en 1943, dans les mois précédant sa mort : « le Christianisme est la religions des esclaves ». 

Que Dieu nous garde de ne jamais l’ oublier, plus encore pour celui dont l’ enfance et donc, toute sa Vie, est marquée par le souvenir des heures heureuses passées dans une église gothique du Haut- Anjou, au choeur Plantagenêt flamboyant.

Trente-cinq ans plus tard, Ce que Dieu unit, rien ne peut le délier.

Chemin forestier de Sofaïa emprunté par les Amérindiens depuis des siècles

La chapelle Notre-Dame de Sofaïa, au Nord du parc national de la Guadeloupe,est située aux Sources soufrées de la montagne Sofaïa, réputées pour leurs bienfaits réparateurs.

Les Amérindiens appelés à tous disparaître de maladie ou mort violente après l’arrivée des premiers Européens, signalèrent leur existence aux  premiers marins ayant effectués la traversée, débarqués patraques et affaiblis à la Pointe Allègre pour prendre possession et exploiter l’île au titre de la Compagnie des Indes occidentales, dédiée à la gloire commerciale du Royaume de France. Leur venue devint lourde des terribles malheur à venir en recourant comme main d’oeuvre pour l’exploitation agricole de l’île à d’ innombrables Africains innocents,pourchassés et enchaînés pour traverser l’Atlantique et se retrouver réduits en esclavage jusqu’à leur mort et par la suite, celle de leur descendance jusqu’à l’abolition de l’esclavage en 1848.

L’esclavage, depuis les origines de l’Homme jusqu’à à ce jour, demeure le crime contre l’humanité ayant provoqué le plus grand nombre de victimes sur terre, et concerne d’innombrables populations principalement en Afrique noire.

Mention spéciale doit être donnée à un certain Napoléon Bonaparte que la République française et ses historiens continue d’encenser sans vergogne, passant sous silence les crimes qu’il a perpétrés objectivement toute sa vie durant, en rétablissant par exemple l’esclavage aux Antilles, en recourant personnellement à la traite des Noirs en Egypte pour les embrigader dans des bataillons de son armée, et plus particulièrement encore, en donnant des ordres à son armée engluée dans de vains combats à Haïti, qui aboutirent à ce que des esclaves faits prisonniers, soient livrés en dans des Jeux du cirque à des dogues de Cuba acquis spécialement pour l’occassion en 1802 par Donatien de Rochambeau, capitaine général de la colonie de Saint Domingue : assassin un jour, assassin toujours.

Publié en ce jour, pour que les crimes de l’esclavage ne soient oubliés en Egypte, Haïti ou Guadeloupe, et ne se perpétuent où que ce soit sur la terre entière. Et que sur les hauteurs de Sofaïa, aux sources soufrées des Bains, rejaillissent les flots du souvenir des Amérindiens disparus et des esclaves livrés leur vie toute entière aux Puissances de la mort.

Trace des Trois Cornes dans le nord de la Basse-Terre, empruntée par les esclaves en fuite pour échapper à leur condition servile