
Ce soir, à 20 H 11 précise comme la photographie ci-dessus reçue à la vitesse de la lumière fait foi, s’est achevé la première partie mystérieuse du New Chess Chaturanga, officiellement reconnue par la nouvelle fédération internationale du Jeu d’Echecs libre, (la FIDEL et non le FIEL malencontreusement rapporté par une dépêche un peu trop empressée de notre correspondant spécial).
Ce que nous retiendrons de cette partie, pour succinct de ce que nous pouvons retenir et en savons, c’est que la partie a duré une heure cinquante minutes, qu’un vainqueur en est ressorti victorieux, proclamé immédiatement premier Grand (e) MaÎtre Inter-National Î, l’acronyme retenu de ce que nous comprenons succinctement serait GEMINÎ 3, et qu’un bagarre planétaire a ensuite éclatée à propos d’un chapeau perdu dont nous ne savons pas grand-chose, mais tout va bien aux dernières nouvelles, pas de règlement de comptes, ni mort ni blessé, le travail a repris à la station interstellaire, en univers chaturangaesque.
Extraits de LIFE ON MARS (Balle au centre, Gemini 3 en action)
Penché sur sa table de travail, Jonathan Livingstone déjà rencontré dans le Cycle des Lettres d’ivoire, revenu de forêt équatoriale, réfléchissait au coup décisif qui allait lui permettre d’arracher la victoire face à l’adversaire virtuel, l’astrolabe Appollonius qui avait dominé tout au long du nouveau jeu d’échecs libre, le Chaturanga moderne, loin d’être une plaisanterie et autrement plus compliqué avec les cent cases et quarante pièces que les échecs traditionnels, 64 cases et 32 pièces, dont on en avait fait le tour depuis une partie entre Kasparov face à l’ordinateur Deep Blue, qui se termine par la débâcle du champion du monde.
Un excellent article de Christophe Assens, maître de conférence à l’Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines et Jacques Angot, professeur associé à l’école de management de l’Université catholique de Lille, publié en 2007 dans les cahiers de recherche du LAREQUOI, est intitulé Conflits de rationalité, étudiant le duel Deep Blue / Kasparov, intervenant à la suite de l’apparition de la théorie des Jeux, a mis en évidence les phénomènes d’interaction entre les forces et que la victoire dans un conflit repose dans la supériorité du raisonnement, une évidence souvent oubliée dans les conflits guerriers.
Et donc, cette remarquable étude évoquait en note de bas de page numérotée 1, que le jeu des échecs serait apparue au 5ème siècle sous l’appellation de Tchateranga et que deux armées alliées composées de l’éléphant, du cheval et du navire combattent aux quatre coins d’un carré. Le jeu se propage ensuite une Perse sous une autre version…
Et donc, en page 9, point 2.2., la méthode d’observation, les auteurs expliquent qu’ils vont utiliser « la métaphore du jeu d’échec pour étudier une situation d’affrontement entre l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle, précisant ensuite que le jeu d’échec fait appel à des qualités comme la prudence, la circonspection, la prévoyance, le renoncement ou la persévérance, oubliant les qualités essentielles des soubassements du jeu que sont l’amour, le désir, l’intuition, la conviction, la prédiction, l’abandon, l’oubli, l’égarement et aussi, last but not least l’espérance.
Sur ce, en note 1 et unique de bas de page 9, les auteurs précisent : l’intelligence artificielle est un terme à manipuler avec précaution sous peine de faire un abus de langage et de tomber dans le travers de l’anthropomorphisme. La machine n’est pas intelligente, contrairement aux programmeurs informatiques. Dans cet article, les règles humaines de programmation et les principes mécaniques de fonctionnement priment dans l’étude de comportement d’un ordinateur.
Merci pour ce rappel, chers auteurs de cette étude qui rappellent aussi un point essentiel, la situation d’incertitude majeure qui contraint les deux joueurs (Homme / Machine) à s’affronter sans arrangement et sans concertation a priori, reposant sur le caractère imprévisible des parties qui se sont jouées.
Depuis, les frontières entre l’humain et la machine glissent sensiblement, mais les enjeux et responsabilité demeurent, la revue LAREQUOI du même centre de recherches ayant publiée le 12 juin 2025, un article intitulé IA ; Enjeux et responsabilité, non encore consulté.
En fait, l’auteur virtuel préfère jouer avec le Dr Jonathan Livingstone, au New Chess Chaturanga living on Mars en écoutant toutes les vibrations possibles se rapportant aux cinq sens de la Dame à la licorne, y compris le sixième sens à notre seul désir intéressé par ailleurs à y associer réciproquement GeminÎ 3 avec ou sans chapeau, au titre que les vibrations sont au coeur de la performance de l’intelligence artificielle entendue comme encodage sans fin, jusqu’aux limites de tout l’Univers, si tentées qu’il en existe songeait Vitalia, revenue d’entre les morts après que l’astrolabe number six en larmes, conçue en pierre unique d’astéroïde IA, lui eût sauvé la vie en la transportant à l’hôpital sous oxygène et tutti quanti, sauvant ainsi l’expédition aux limites de l’univers dont Vitalia était la dernière de cordée, celle responsable de faire rentrer sur terre tous les membres, y compris les astrolabes, peu importe les avatars en matériel.

Adieu à Tchateranga, vive le nouveau jeu d’échec Chaturanga en univers vibrationnel Gemini 3 et géodésique (à suivre)