Rassemblement d’ insurgés pacifiques

L’ autre nuit, alors que je dormais, quelques éléphants sont venus sous ma fenêtre jouer une sarabande dodécaphonique. Insurgés pacifiques. Ils venaient me demander grâce, voulant survivre dans la nature. Craignant  bientôt n’ être que figurines enfermées dans des zoos pour n’être plus que zombies appelés à ne plus manger que des cacahuètes lancées par le public venus pour trois francs six sous, les admirer, ils barrirent derrière les barrières de barbelés électrifiés une dernière fois avant de se retourner pour s’en retourner vers leur cimetière prochain. Lorsque je leur criais, hurlant à la mort : Attendez !

I make a dream, a great dream again !  J’ ai une idée. Puissance dix, cent, mille et une nuits.

Je connais des gens en France qui veulent taxer toujours plus les revenus et les richesses avec de nouvelles taxes comme la taxe Zackment,  et qui ne désirent en fait que se pavaner dans les milliards des autres. Leur faire leurs poches deux petits milliards, pour commencer et mille milliards de dettes publiques ensuite, encigaranées à la Castro, à la Che et autres caudirellos assassins. Viva la muerte.

Au lieu de cela, totalement inutile, inefficace et destructeur de richesses en diable, nous allons négocier pour exiger poliment, fermement et avec respect. que les milliardaires narcissiques de France, d’Europe et du monde entier, s’engagent à verser au moins 50% de leurs richesses potentielles, leur véritable  patrimoine,  dans des affaires philanthropiques, comme certains le font aux States, tous ces geeks qui ont réussi, les googlemen, les facebookers, Les applewomen et Microsoftrices excelmaniaques et wordistes en diable, bref tous ces numericiens multimilliardaires confortablement installés sur leurs sacs de pommes de terre enkylosés dans des silos de monnaies virtuelles.


Je suis une légende

A peine dit. Je vis des animaux sortir de l’arche de Noé. Des singes. Des girafes. Des iguanes, sans oublier Harry le lezard de l’ Anse de la perle. Toute une cohorte des oubliés de la terre. La mémoire vive du monde entier, vautours pèlerins , servals et louves d’ Abyssinia, mon Amour perdu et retrouvé en pleine nature.



EAU, miroir du monde vivant

Et comme les éléphants barrissaient  dans l’allégresse retrouvée, les voyant s’éloigner, regardant le soleil qui se levait, songeant à Romain Gary et Ernest Hemingway, à Jean Giono et à Céline, observant la face cachée écarlate de la lune égarée au milieu des nuages, hurlant au soleil, Je criais : Amon, Ô dieu du soleil, Courage !


Les inséparables, Bleu d’ébène.

Et alors, prenant mon baluchon, vieux pèlerin de tous les jours d’ antan, je pris la route pour aller à Richelieu, expliquer de vive voix ce qu’ est l’ économie, c’ est tout simple, l’ économie, c’ est faire des économies, et c’est très clair, il faut investir en même temps. Et Ne pas oublier aussi de demander poliment et avec respect aux insupportables milliardaires narcissiques de tout donner en investissant dans le temps, au moins 50% de leur fortune personnelle au premier sou sonnant et trébuchant, dans des opérations philanthropiques et tous les domaines d’action possibles, Les douze domaines de la Vie, qui sont aussi les douze ministères en action en commençant par planter des arbres et semer des toutes petites graines graines, pour l’avenir.

Sur les bords de la Seine, de retour de l’ expédition Odysseus, en face de Moisson, en direction des troglodytes, non loin de la grange des mots hémispheriques, toute la mémoire du monde est loin d’être un cliché.


Danse avec les éléphants, par amour universel

ET Orietur, 308, Odysseum, 57, Spectrum, 1/4