
Une cimenterie et un hangar happés au passage du train,
au près des fils électriques embrouillonnés
traversant le ciel,
plus loin ce qui ressemble à un convoi nous croisant
dont le machiniste nous salue de bonne humeur,
et encore plus loin
des éoliennes qui vibrent à notre passage,
tout de pâles enturbannées,
que le monde industriel est beau
au petit matin
dans le brouillard des idées qui fument ennuagées,
attendant
que le soleil de France se lève,
hier n’est plus , hey, hey, hey
Come together

Merci aux boulangers, cheminots, électriciens et à la fille du bar qui nous transportèrent ce mercredi 5 novembre 2025 au ‘ti matin entre Nantes et Paris-Montparnasse par WeGo, que de monde sur le quai, s’en allant travailler ou se promener à la capitale, à moins que ce ne fut chez le roi René d’Anjou, pays de mon enfance ou une escale chez la reine Bérengère, escale studieuse, pour s’en rendre au domaine de l’Epau renaissant où nous attendaient des enfants qui jouaient à Shah perché, quelques curés en goguette à l’abbaye et un restaurateur corse nous enchantant le palais doré de mille merveilles culinaires.
Ô Seigneur, qu’avons-nous fait pour mériter autant de grâces ?

Orietur, 310